Publié le

Comment arrêter la cigarette électronique ?

arrêter la cigarette électronique

Arrêter la cigarette électronique, c’est possible

Arrêter la cigarette électronique est une étape logique pour de nombreux vapoteurs. Après avoir quitté le tabac grâce à la vape, il devient naturel de vouloir aller plus loin et se libérer totalement de toute dépendance.

La cigarette électronique a révolutionné l’arrêt du tabac. Elle a permis à des millions de fumeurs de tourner la page de la combustion et de réduire considérablement les risques pour leur santé. 

Mais elle reste un outil de substitution, qui entretient une habitude et une dépendance à la nicotine.

En 2022, le Baromètre de Santé publique France a estimé que 7,3 % des adultes en France, soit environ 3,5 millions de personnes, utilisaient la cigarette électronique. 

Parmi ces vapoteurs, 43 % avaient totalement arrêté de fumer, ce qui correspond à 1,5 million de personnes. En revanche, 14 % continuaient à fumer de temps en temps et 41 % associaient vapotage et tabac au quotidien. 

À ces utilisateurs s’ajoutent 2,1 % de la population adulte, soit plus d’un million de personnes, qui avaient non seulement cessé le tabac mais aussi abandonné la vape. 

Au total, ce sont donc plus de 2,5 millions de Français qui ont arrêté de fumer grâce à la cigarette électronique ou après en avoir fait usage (données Santé publique France, Bulletin épidémiologique hebdomadaire, 31 mai 2023).

Chez Hemp Selection, nous accompagnons quotidiennement des fumeurs et des vapoteurs dans leur parcours de sevrage. Nous savons qu’arrêter la cigarette électronique est un projet exigeant, mais réaliste si l’on adopte une méthode progressive et adaptée. 

Cet article vous explique en détail les stratégies efficaces, tout en partageant notre vision sur le rôle de la vape et des substituts nicotiniques.

Pourquoi vouloir arrêter la cigarette électronique ?

La cigarette électronique est d’abord un outil de réduction des risques. Contrairement au tabac fumé, elle ne contient pas de goudrons, ne produit pas de monoxyde de carbone et ne repose pas sur la combustion. 

Cela représente une différence majeure, puisque ce sont ces éléments qui provoquent les maladies cardiovasculaires et les cancers liés au tabagisme.

Cependant, vapoter n’est pas un acte neutre. L’inhalation régulière de propylène glycol, de glycérine végétale, d’arômes et parfois de nicotine n’est pas dénuée de conséquences. 

Les recherches montrent que la vape reste infiniment moins dangereuse que le tabac, mais pas totalement inoffensive. ( Voir notre article Vape ou tabac : quel est le plus dangereux ? pour en savoir plus. )

Une enquête de Santé publique France de 2023 indique aussi qu’environ 30 % des anciens fumeurs devenus vapoteurs souhaitent à terme arrêter complètement la cigarette électronique.

Beaucoup de vapoteurs constatent également qu’ils restent dépendants :

  • dépendance chimique à la nicotine, qui agit sur le cerveau ;
  • dépendance comportementale au geste, au rituel et aux habitudes ;
  • dépendance sensorielle aux saveurs et à la vapeur visible.

Dans une logique de santé globale, arrêter la cigarette électronique représente donc la dernière marche vers une liberté totale. 

Le chemin type est souvent le même : tabac > vape > baisse progressive de la nicotine > arrêt complet de la cigarette électronique.

Changer ses habitudes : la première étape

La cigarette électronique s’intègre très vite dans la vie quotidienne. Comme le tabac autrefois, elle se rattache à des moments précis : le café du matin, la pause au travail, la détente du soir, les trajets en voiture ou encore les sorties entre amis. 

Ces routines rendent l’arrêt difficile, car elles associent la vape à des instants agréables ou apaisants.

Pour progresser, il faut casser ce lien comportemental. Voici quelques stratégies concrètes :

  • Décalez la première bouffée de la journée de 10 à 15 minutes, puis de plus en plus.
  • Supprimez le vapotage en voiture et remplacez-le par de la musique ou un podcast.
  • Occupez vos mains avec un objet (bouteille d’eau, bille anti-stress) lors des pauses.
  • Évitez les déclencheurs : si vous associez le vapotage au café, essayez le thé ou l’eau citronnée le matin.

Ces petits changements, répétés chaque jour, réduisent progressivement la force de l’habitude. L’objectif est clair : ne plus associer systématiquement le plaisir d’un moment à la bouffée de cigarette électronique.

Réduire progressivement la nicotine des e-liquides

La nicotine est au cœur de la dépendance. Cet alcaloïde stimule les récepteurs nicotiniques du cerveau et libère de la dopamine, créant un effet de récompense immédiat. C’est cette action chimique qui entretient le besoin de vapoter.

Avec la cigarette traditionnelle, la nicotine est absorbée très rapidement, créant un « shoot » intense. Avec la vape, l’absorption est plus lente, mais régulière. Résultat : on vapote plus souvent pour maintenir un niveau constant de satisfaction.

La stratégie la plus répandue pour arrêter consiste à réduire progressivement le taux de nicotine :

  • Commencer avec un dosage adapté à son profil de fumeur (ex. : 12 ou 20 mg/ml).
  • Passer ensuite à 6 mg/ml, puis à 3 mg/ml.
  • Terminer par des e-liquides en 0 mg/ml.

Chaque palier doit durer plusieurs mois, parfois plusieurs années. L’erreur fréquente est de descendre trop vite, ce qui pousse à compenser en augmentant la fréquence des bouffées. Pour éviter ce piège, il est essentiel de garder une vape mesurée et de rester attentif à ses sensations.

Une fois arrivé au 0mg, le vapoteur est libéré de la dépendance chimique. Il reste cependant la dépendance comportementale et sensorielle, qu’il faudra travailler séparément. Si le passage au 0mg  reste difficile, les substituts nicotinique rentrent en jeux, on y reviendra plus tard.

Limiter le plaisir sensoriel pour arrêter la cigarette électronique

Arrêter la cigarette électronique ne signifie pas seulement dire adieu à la nicotine. Cela implique aussi de réduire le plaisir lié aux arômes, à la vapeur et à la gestuelle. 

Les sens jouent un rôle central dans l’addiction : la vue, l’odorat et le goût stimulent des zones du cerveau associées au plaisir et renforcent la dépendance. Comprendre ce mécanisme permet d’agir plus efficacement sur ces stimuli.

Réduire la vapeur

Le volume de vapeur est une source de satisfaction visuelle. Voir un nuage dense à l’expiration stimule le cerveau et renforce l’attachement au geste. Pour limiter cet effet, il est conseillé de choisir un matériel moins puissant, avec une faible production de vapeur. Les pods discrets ou les résistances en inhalation indirecte sont parfaits pour cette étape.

Réduire les arômes

Les arômes apportent une dimension gustative forte, qui remplace le plaisir du tabac. Les saveurs sucrées et fruitées sont particulièrement addictives. Pour réduire cette dépendance sensorielle, deux solutions existent :

  • choisir des e-liquides neutres, peu aromatisés ;
  • Diluer son e-liquide avec de la base neutre pour en diminuer le goût.

Avec le temps, le vapotage devient fade et perd son attrait, ce qui facilite l’arrêt.

Les substituts nicotiniques : quelle place pour arrêter la cigarette électronique ?

Patchs, gommes, pastilles, inhalateurs, sachets… Les substituts nicotiniques existent depuis des décennies et sont remboursés par la Sécurité sociale en France. Leur objectif est de délivrer de la nicotine sans avoir recours à la combustion ni au vapotage.

  • Les patchs : collés sur la peau, ils diffusent une dose stable tout au long de la journée. Ils conviennent à ceux qui veulent éviter le geste.
  • Les gommes : elles apportent une dose ponctuelle, mais limitée. Leur usage répété peut provoquer irritations buccales.
  • Les inhalateurs : ils imitent la gestuelle, mais l’absence de vapeur rend l’expérience peu satisfaisante.
  • Les sachets de nicotine : discrets, placés sous la lèvre, ils rappellent le snus scandinave mais sans tabac. ( Interdiction en France premier semestre 2026 )

Ces outils peuvent être efficaces, mais leur succès dépend du contexte dans lequel ils sont utilisés.

L’avis de Hemp Selection sur les substituts nicotiniques

Chez Hemp Selection, nous pensons que les substituts nicotiniques sont utiles, mais pas en première intention. Aujourd’hui, le corps médical les prescrit comme seule méthode de sevrage. 

La cigarette électronique n’est pas reconnue officiellement, alors qu’elle reste le moyen le plus efficace pour les gros fumeurs.

Notre vision est différente et repose sur une stratégie en plusieurs étapes :

  1. Utiliser la cigarette électronique pour arrêter le tabac. Elle garde le geste, le hit en gorge et le rituel. C’est une transition réaliste et efficace.
  2. Réduire la nicotine via la vape. Descendre progressivement les dosages permet d’éviter la frustration. Notamment à l’aide de la nicotine hybride, on conserve le «  hit » tout en baissant le taux de nicotine.
  3. Introduire les substituts nicotiniques pour finir le travail. Une fois le tabac et la vape mis de côté, patchs et gommes deviennent des alliés pour se libérer totalement de l’action de fumer ou vapoter.

Cette approche combine le meilleur des deux mondes : la vape comme outil de sortie du tabac, et les substituts comme soutien final vers une vie sans dépendance.

Attention au risque de rechute

Arrêter la cigarette électronique ne doit pas mener à un retour au tabac. C’est le principal danger d’un sevrage mal conduit. Un arrêt trop brutal peut provoquer un manque intense, entraînant une rechute vers la cigarette traditionnelle.

Il faut rappeler un point crucial : la nicotine n’est pas cancérigène. Elle crée la dépendance, mais ce sont les goudrons et le monoxyde de carbone de la combustion qui provoquent cancers et maladies cardiovasculaires. ( Voir notre article Les effets de la cigarette électronique sur les poumons pour en savoir plus )

Ainsi, vapoter reste 95% moins nocif que fumer. L’objectif est donc de progresser étape par étape, sans retour en arrière, en consolidant chaque victoire.

S’entourer et se faire accompagner pour arrêter la cigarette électronique

Le sevrage est plus efficace avec un accompagnement. Plusieurs solutions existent :

  • Tabac Info Service (39 89) : une ligne gratuite avec des tabacologues disponibles.
  • Groupes d’entraide en ligne comme Je ne fume plus sur Facebook : partager ses difficultés et ses réussites motive énormément.
  • Consultation médicale : un médecin ou un tabacologue peut proposer un suivi personnalisé.

Chez Hemp Selection, nous proposons aussi un accompagnement unique. Un rendez-vous personnalisé d’une heure permet d’analyser votre profil, vos habitudes et vos objectifs. Nous construisons ensuite un plan d’arrêt adapté, que ce soit pour le tabac, la nicotine ou la cigarette électronique.

Conclusion

Arrêter la cigarette électronique est un défi exigeant, mais accessible avec méthode. Le parcours le plus efficace repose sur trois axes :

  1. Modifier ses habitudes pour réduire la dépendance comportementale.
  2. Diminuer progressivement la nicotine pour se libérer de la dépendance chimique.
  3. Limiter le plaisir sensoriel et, si besoin, utiliser les substituts comme soutien final.

Nous sommes convaincus que la cigarette électronique doit être vue comme une étape indispensable pour les gros fumeurs. Elle permet de quitter le tabac sans douleur. 

Mais elle ne doit pas être l’ultime destination : avec l’aide des substituts nicotiniques et un accompagnement adapté, il devient possible d’arrêter complètement la cigarette électronique et de retrouver une liberté totale.

Chaque étape franchie est une victoire. Arrêter de fumer, puis arrêter de vapoter, c’est se rapprocher jour après jour d’une vie sans dépendance et en meilleure santé.

Publié le

Quels effets de la vape sur les dents ?

effets de la vape

Les effets de la vape sur la bouche

Les effets de la vape suscitent de nombreuses questions, surtout sur la santé bucco-dentaire. Le tabac abîme gravement la bouche : dents jaunes, gencives fragilisées, mauvaise haleine et risque accru de perte dentaire.

La cigarette électronique, elle, fonctionne sans combustion et ne contient pas de goudrons. Beaucoup de fumeurs en transition y voient donc une alternative moins nocive. Mais quels sont réellement les effets de la vape sur la bouche ?

Cet article analyse en détail l’impact du vapotage sur les dents, les gencives et le goût, à partir des données scientifiques récentes. Objectif : comprendre les différences avec le tabac et identifier les précautions pour protéger son sourire.

Tabac et bouche : des effets dévastateurs

Composition et fragilité des dents

Les dents se composent de trois couches principales. L’émail, couche externe minéralisée, protège contre les agressions mécaniques. La dentine, plus tendre, détermine la couleur et la transparence. Enfin, la pulpe, au centre, contient nerfs et vaisseaux sanguins. Toute agression répétée fragilise cet équilibre.

Les principaux dégâts du tabac

Fumer attaque chaque couche dentaire et les tissus buccaux :

  • Jaunissement et taches causés par les goudrons.
  • Mauvaise haleine chronique.
  • Déchaussement des dents lié aux maladies parodontales.
  • Carie et tartre favorisés par une salive appauvrie en oxygène.
  • Perte de dents : une étude allemande de 2015 a montré un risque multiplié par trois.

Ces effets dépassent les dents. Les gencives et muqueuses subissent elles aussi les attaques du tabac, augmentant les infections et les risques de cancers.

Monoxyde de carbone et nicotine : un duo destructeur

Le monoxyde de carbone remplace une partie de l’oxygène dans le sang. Résultat : une circulation réduite dans les gencives, donc moins de défenses immunitaires.

La nicotine accentue ces dommages. Elle provoque une vasoconstriction, resserrant les vaisseaux sanguins et limitant l’oxygénation. Ce mécanisme fragilise la bouche et accélère la dégradation bucco-dentaire.

Vape et dents : quelles différences avec le tabac ?

Moins de jaunissement grâce à l’absence de goudrons

Le tabac jaunit les dents car il libère des goudrons lors de la combustion. Ces pigments s’incrustent dans l’émail et ternissent la dentine. Avec la cigarette électronique, il n’y a ni combustion ni goudrons. Les effets de la vape sur la couleur des dents sont donc bien moindres.

Passer exclusivement au vapotage peut même améliorer l’aspect du sourire. Mais cette amélioration n’est visible qu’à condition d’arrêter totalement le tabac.

Études récentes sur la blancheur dentaire

Une étude italienne de 2024 a comparé cinq groupes : fumeurs, anciens fumeurs, vapoteurs, utilisateurs de tabac chauffé et non-fumeurs. Résultat :

  • Les fumeurs affichaient l’indice de blancheur le plus bas (13,38 WID).
  • Les vapoteurs exclusifs avaient un indice de 16,72, proche de celui des anciens fumeurs (16,79).
  • Les non-fumeurs obtenaient les meilleurs scores (19,96).

L’indice WID (Whiteness Index for Dentistry) est une mesure normalisée de la blancheur perçue d’une dent. Plus le score est élevé, plus la dent paraît claire et lumineuse.

Ces données confirment que les effets de la vape sont nettement moins marqués que ceux du tabac sur la couleur des dents. En 2024, une autre recherche a également conclu que les vapoteurs avaient des dents plus blanches que les fumeurs.

ProfilIndice WID moyenJaunissementHaleineSanté des gencives
Fumeurs13,38Très marqué (goudrons)Mauvaise haleine fréquenteRisques élevés de parodontite
Vapoteurs16,72Faible, pas de goudronsLégère sécheresse possibleRisque réduit mais vasoconstriction due à la nicotine
Non-fumeurs19,96AucunHaleine neutreGencives saines

Retrouver des dents plus blanches après l’arrêt du tabac

Lorsque le fumeur abandonne totalement la cigarette, la blancheur dentaire s’améliore progressivement. Cependant, ce processus peut prendre du temps. Les témoignages indiquent qu’il faut parfois jusqu’à un an pour retrouver une teinte normale.

Un nettoyage professionnel chez le dentiste (détartrage, polissage ou sablage au bicarbonate) accélère ce retour. En revanche, une reprise du tabac entraîne presque immédiatement le retour des taches jaunes.

Les effets secondaires possibles du vapotage sur la bouche

Sécheresse buccale et irritation locale

Parmi les effets de la vape les plus souvent signalés figurent la sécheresse buccale et une légère irritation. La vapeur, composée principalement de propylène glycol et de glycérine végétale, peut réduire l’humidité des muqueuses. Résultat : une bouche plus sèche, parfois accompagnée d’une gêne locale.

Une étude publiée en 2015 a confirmé que l’un des seuls effets avérés du vapotage sur la bouche était cette irritation. Même si elle reste bénigne, elle peut favoriser une haleine désagréable si l’hygiène n’est pas adaptée.

Impact de la nicotine sur les gencives

La nicotine inhalée lors du vapotage provoque, comme avec le tabac, une vasoconstriction des vaisseaux sanguins des gencives. Ce phénomène limite l’apport en oxygène et ralentit la cicatrisation.

Toutefois, les effets de la vape restent moins sévères car l’aérosol ( vapeur ) ne contient pas de monoxyde de carbone, autre facteur majeur d’appauvrissement sanguin chez les fumeurs.

Comparaison globale entre tabac et vape

En résumé, les effets de la vape sur la bouche sont bien moindres que ceux du tabac. La cigarette électronique ne provoque pas de jaunissement lié aux goudrons, réduit les risques de maladies parodontales et limite la formation de tartre.

Cependant, elle n’est pas totalement neutre : sécheresse, irritation et vasoconstriction peuvent apparaître, surtout avec une utilisation intensive.

Les troubles du goût liés à la vape

Comprendre les différents troubles

Certains vapoteurs évoquent une perte ou une modification du goût. Ces phénomènes, regroupés sous le terme de troubles du goût, font partie des effets de la vape les plus fréquemment rapportés.

  • Agueusie : perte totale du goût.
  • Hypogueusie : diminution de la perception gustative.
  • Dysgueusie : altération du goût, par exemple percevoir un arôme différent de celui attendu.

Ces troubles restent le plus souvent bénins et temporaires.

Causes fréquentes

Les causes varient selon le profil du vapoteur :

  • Chez les nouveaux vapoteurs : il s’agit souvent d’un phénomène de ” reboot ” du système papillaire. Après l’arrêt du tabac, les papilles, longtemps agressées, retrouvent leur sensibilité. Cette réadaptation peut créer une impression de perte de goût. Elle dure généralement deux à trois semaines.
  • Chez les vapoteurs expérimentés : la cause principale est la saturation des papilles gustatives. Vapoter toute la journée expose les papilles à un flux constant d’arômes. Elles finissent par se fatiguer, entraînant une perte temporaire de sensibilité.
  • Matériel ou e-liquide : une résistance usée, un mauvais réglage de puissance ou un liquide trop concentré en arômes peuvent accentuer ces troubles.

Solutions possibles

La bonne nouvelle est que ces effets de la vape disparaissent généralement rapidement. Pour les limiter :

En cas de persistance au-delà de trois semaines, il est conseillé de consulter un médecin ou un ORL afin d’écarter une autre cause.

TroubleDescriptionCauses possiblesSolutions
AgueusiePerte totale du goûtSaturation des papilles, problème bucco-dentaire ou matérielRepos gustatif, vérification du matériel, consultation médicale si persistant
HypogueusieDiminution de la perception gustativeTransition tabac → vape, saturation des papillesPatience (2-3 semaines), liquides simples, hydratation
DysgueusieAltération du goût (goût différent)Saturation, e-liquides trop concentrés, matériel uséE-liquide neutre ou menthe douce, changement de résistance, repos gustatif

Santé bucco-dentaire : recommandations pratiques pour les vapoteurs

Renforcer l’hygiène quotidienne

Même si les effets de la vape sont moins nocifs que ceux du tabac, une bonne hygiène reste indispensable. Un brossage après chaque repas, l’usage du fil dentaire et de bains de bouche adaptés limitent les dépôts et la sécheresse buccale. Boire de l’eau régulièrement aide aussi à compenser l’assèchement lié à la vapeur.

Ne pas négliger le suivi professionnel

Les dentistes recommandent un détartrage annuel, voire semestriel pour les anciens gros fumeurs. Ces soins permettent d’éliminer le tartre et de surveiller l’état des gencives. Un polissage ou un éclaircissement peut également accélérer le retour d’un sourire plus blanc après l’arrêt du tabac.

Bien choisir son e-liquide et son matériel

Certains e-liquides contenant du sucralose ou fortement aromatisés favorisent la saturation des papilles et accentuent les troubles du goût. Pour limiter ces effets de la vape, mieux vaut privilégier des recettes équilibrées et variées.

Côté matériel, un clearomiseur bien entretenu et une résistance neuve garantissent une vapeur de qualité, sans arrière-goût désagréable. Enfin, éviter de vaper en excès réduit les risques de sécheresse buccale et de fatigue gustative.

Conclusion

Les effets de la vape sur la bouche sont très différents de ceux du tabac. Sans combustion ni goudrons, la cigarette électronique réduit fortement le jaunissement des dents et les risques de maladies parodontales. Les études récentes confirment que les vapoteurs exclusifs affichent une blancheur dentaire proche de celle des anciens fumeurs.

Cependant, la vape n’est pas totalement neutre. Sécheresse buccale, irritation et troubles temporaires du goût peuvent survenir, surtout en cas d’utilisation intensive. La nicotine, même sans monoxyde de carbone, continue d’exercer une vasoconstriction des gencives.

Avec une bonne hygiène dentaire, un suivi régulier chez le dentiste et une vape modérée, il est possible de limiter ces effets secondaires. Pour un sourire sain, l’arrêt complet du tabac reste la meilleure décision. Et pour ceux qui souhaitent franchir le pas, un accompagnement personnalisé au sevrage tabagique peut apporter un soutien précieux et augmenter les chances de réussite.


La cigarette électronique jaunit-elle les dents ?


Non. Contrairement au tabac, la vape ne contient pas de goudrons responsables des taches jaunes.


Peut-on retrouver des dents blanches après avoir arrêté de fumer ?


Oui. La blancheur revient progressivement, parfois après un an. Un détartrage ou un polissage accélère ce processus.


La vape abîme-t-elle les gencives ?


La nicotine peut provoquer une légère vasoconstriction, mais les effets sont bien moindres que ceux du tabac fumé.


Pourquoi je n’ai plus de goût quand je vapote ?


Il s’agit souvent d’une saturation des papilles ou d’un rééquilibrage après l’arrêt du tabac. Le phénomène disparaît en quelques semaines.


La cigarette électronique donne-t-elle mauvaise haleine ?


Moins que le tabac, mais une sécheresse buccale liée au vapotage peut parfois provoquer une haleine désagréable si l’hygiène est insuffisante.

Publié le

Les arômes : qu’est-ce que c’est ?

arômes dans les eliquides

Comprendre les arômes dans les eliquides

Les arômes dans les eliquides occupent une place centrale. Sans eux, la vape n’aurait pas de saveur. Pour un fumeur en transition, un arôme tabac réaliste peut rappeler la cigarette, tandis qu’un fruité vif apporte une rupture agréable. Ces contrastes illustrent l’importance du choix aromatique. 

Mais qu’entend-on exactement par arômes ? Sont-ils toujours sûrs à inhaler ? Quels critères définissent leur qualité ? Cet article explore leur rôle, leur origine et leur importance dans la réussite du sevrage tabagique.

Le rôle du système sensoriel

Les molécules volatiles atteignent l’épithélium olfactif, où les cils olfactifs baignent dans le mucus et « piègent » ces molécules, puis stimulent environ 400 récepteurs. Ces signaux remontent ensuite au système limbique, qui associe chaque arôme à une émotion ou un souvenir. 

Avant même l’identification d’une odeur, le cerveau réagit de façon hédonique : j’aime ou je n’aime pas. Notre mémoire olfactive se construit très tôt – dès avant la naissance – et s’enrichit chaque jour, ce qui explique les variations individuelles selon l’origine, la culture et le vécu. 

Un arôme est toujours un bouquet de molécules : par exemple, le café regroupe plus d’un millier de composés.

Le goût, lui, repose sur les bourgeons gustatifs (sucré, salé, acide, amer, umami). Les nerfs trijumeaux détectent aussi fraîcheur, pétillant ou piquant. 

À l’odorat, les molécules sont perçues par deux voies : orthonasale (par le nez = odeur) et rétro-nasale (par l’arrière de la bouche = arôme). 

Dans la vape, ces dimensions se complètent : un e-liquide tabac apporte une note sèche et familière, tandis qu’un mentholé déclenche une forte sensation de fraîcheur. C’est la combinaison goût + arôme qui crée la saveur.

La puissance du système olfactif

L’appareil olfactif humain est extrêmement performant. Il peut détecter des concentrations infinitésimales de l’ordre de 1 x 10⁻¹². 

Aucune machine, pas même la chromatographie ou les nez électroniques, ne peut totalement remplacer l’évaluation humaine. Ces outils servent au contrôle qualité, mais la création d’un arôme reste avant tout une affaire de sensibilité et d’expertise humaine.

Pourquoi les arômes dans les eliquides sont essentiels à la vape

Les arômes dans les eliquides conditionne tout : plaisir, fidélité à une saveur, et réussite du sevrage. Contrairement à un yaourt ou un gâteau, le vapoteur répète des bouffées toute la journée. L’arôme doit donc rester équilibré, précis et non écœurant pour devenir un « all-day ».

Arômes alimentaires et spécificités de la vape

Arômes de qualité alimentaire : mythe ou réalité ?

Parler d’« arômes de qualité alimentaire » est un pléonasme : un arôme est, par définition réglementaire, destiné à l’alimentation. À l’inverse, un parfum peut contenir des molécules non alimentaires.

Côté technique, les aromaticiens doivent donc concevoir des arômes qui supportent la chauffe et restent stables. Côté réglementaire, la norme AFNOR XP D90-300-2 interdit par exemple le diacétyle, autrefois utilisé dans les saveurs beurrées. Cette norme reste une garantie de sécurité pour les consommateurs. 👉 Lire notre article sur la norme AFNOR.

Les risques liés aux arômes mal choisis

Le principal risque provient de molécules instables ou mal dosées. Certains aldéhydes peuvent se former lors de la chauffe, mais c’est la concentration dans les émissions qui compte. 

Les fabricants sérieux testent leurs liquides sur robot à vapoter (type R-Vape9) et comparent les résultats aux valeurs guides de l’ANSES (France) et du SCOEL (Europe). 

Par exemple, la valeur guide française pour le formaldéhyde est de 50 µg/m³. À ce jour, les analyses montrent des niveaux très inférieurs à ces seuils pour le formaldéhyde, l’acétaldéhyde ou l’acroléine

L’acétaldéhyde peut apparaître en faible quantité mais reste sous surveillance pour éviter tout dépassement.

Certains composés aromatiques possèdent aussi des effets biologiques (bactéricide, antitumoral) montrés in vitro avec des molécules concentrées. Dans un e-liquide fortement dilué, ces effets n’ont pas lieu.

Comparativement, la fumée d’une cigarette classique contient plusieurs centaines de µg/m³ de formaldéhyde et d’acroléine, soit des niveaux bien supérieurs. Cela illustre l’écart de risque entre vape et tabac.

Arômes de synthèse et arômes naturels

Trois catégories de matières premières

On distingue trois familles principales :

  • Préparations aromatisantes : huiles essentielles, distillats, infusions.
  • Substances aromatisantes naturelles : molécules extraites et purifiées d’une matière première végétale.
  • Substances aromatisantes de synthèse : molécules recréées en laboratoire, identiques ou artificielles.

Exemple : le maltol naturel est identique au maltol de synthèse (nature-identique), alors que l’éthyl maltol est totalement artificiel. Le règlement CE 1334/2008 ne distingue pas « nature-identique » d’« artificiel », ce qui peut troubler le consommateur.

Tableau comparatif des types d’arômes

Type d’arômeExempleAvantagesInconvénients
Préparations aromatisantesHuiles essentielles, distillatsNaturelles, authenticitéStabilité variable, coût élevé
Substances aromatisantes naturellesMolécule extraite d’une planteGoût fidèle, sûreté réglementaireProcessus complexe, prix plus haut
Substances aromatisantes de synthèseMaltol, éthyl maltolStabilité, coût réduitPeut être artificiel, image négative

Coût et choix économique des fabricants

Un arôme naturel de vanille peut coûter 400 fois plus cher qu’un équivalent artificiel. Ce différentiel explique pourquoi de nombreux fabricants choisissent des molécules de synthèse. 

Pour le consommateur, le prix du e-liquide reflète souvent ce choix et influence la perception de qualité. En pratique, le seul moyen de garantir un liquide sans molécules artificielles reste d’opter pour des gammes 100 % naturelles.

Les marques disponibles chez Hemp Selection

Hemp Selection sélectionne des marques engagées, adaptées à différents profils de vapoteurs :

MarqueType d’arômesProfil de vapoteur
Flavour ArtArômes artificiels, concentrés précisAmateurs de saveurs ” tabac ” exigeants
AirmustFruités sans sucraloseVapoteurs recherchant fraîcheur et légèreté
Minimal de FuuArômes équilibrésDébutants en quête de simplicité
Fine CutsArômes naturels tabac (extraction de feuilles)Amateurs de tabacs raffinés
Montreal OriginalTabacs bruns et blonds réalistes (extraction de feuilles)Fumeurs en transition vers la vape

Additifs et édulcorants dans les e-liquides

Sucre et caramélisation : un danger


Un arôme n’est pas sucré en soi : il évoque seulement une note gustative. Mais l’ajout de sucre pose problème. Chauffé, il se transforme en caramel et libère des vapeurs nocives.

La norme AFNOR interdit donc tout ajout volontaire de sucre ou d’édulcorant en tant qu’ingrédient (AFNOR XP D90-300-2, chap. 4.2.7.4). 👉 Voir aussi notre article sur le sucralose.

Autres additifs à surveiller

Certains additifs, comme les colorants ou l’alcool, n’apportent aucun bénéfice au vapoteur. D’autres, mal dosés, peuvent altérer la sécurité du produit. Un fabricant responsable doit toujours fournir une composition claire et justifier ses choix.

Origine et qualité des arômes

Différences réglementaires selon les pays

L’Union européenne applique le règlement CE 1334/2008, qui encadre l’utilisation des arômes alimentaires. Aux États-Unis, certaines molécules autorisées sont interdites en Europe. Les fabricants doivent donc vérifier la conformité de leurs arômes avant toute mise sur le marché. 

Premier réflexe : demander au fournisseur s’il conçoit et produit ses arômes conformément à la réglementation du pays de commercialisation.

Le rôle du fabricant responsable

Un fabricant sérieux fournit fiche technique, FDS, certificat d’alimentarité et, si nécessaire, certificat de naturalité, ainsi que des analyses d’émissions. 

Dans le cadre de la TPD, l’industriel est responsable du produit fini et de ses constituants, dont l’arôme. S’assurer qu’il s’agit bien d’un arôme d’un point de vue réglementaire (composé de molécules aromatiques) est indispensable. 

Si votre fournisseur ne peut pas fournir ces documents ou des analyses d’émissions, fuyez.

Demandez aussi s’il respecte la norme AFNOR XP D90-300-2 : vous saurez ainsi qu’il formule sans diacétyle, sans colorant, et avec des arômes conformes au règlement (CE) n° 1334/2008. 

À noter : certains fournisseurs d’arômes travaillent aussi pour l’industrie du tabac, l’éthique peut guider la sélection. 

Chez Hemp Selection, seules les marques transparentes et engagées sont retenues.

Cas du DIY (Do It Yourself)

Le DIY attire de nombreux vapoteurs, mais il comporte des risques. Les bases, les liquides en 0 mg/ml et les concentrés d’arômes ne sont pas soumis à notification TPD. 

Ce n’est pas une raison pour faire n’importe quoi. Beaucoup d’acteurs français sérieux réalisent des analyses d’émissions, sans y être obligés.

Il faut aussi accompagner l’utilisateur : fabriquer un liquide relève de la chimie, pas de la cuisine. Évitez les « astuces » vues en ligne : ajouter du sucre ou de la vodka, ou doser l’arôme à 40 % quand la préconisation est de 10 %. Respecter les dosages recommandés reste essentiel.

Concentration et sécurité des arômes

Les concentrations à respecter

Un arôme trop dosé peut devenir irritant ou écœurant. Les fabricants testent donc leurs recettes pour définir une concentration optimale. Les vapoteurs en DIY doivent respecter les recommandations pour éviter les dérives.

La DNEL : dose dérivée sans effet

La DNEL (« dose dérivée sans effet ») désigne le niveau d’exposition en-dessous duquel aucun effet nocif n’est attendu. Elle guide l’évaluation de molécules sensibles comme le cinnamaldéhyde ou le benzaldéhyde

Les fabricants calculent l’exposition par inhalation à partir des consommations mesurées par bouffées, conformément à la norme AFNOR XP D90-300-3. Les analyses garantissent que les e-liquides commercialisés restent largement en-dessous de ces seuils.

Alternatives au diacétyle

Pour remplacer le diacétyle, les aromaticiens utilisent parfois l’acétoïne. Mal dosée, cette molécule peut toutefois générer du diacétyle. Il faut donc l’employer avec parcimonie afin d’éviter plus de 22 ppm de diacétyle néoformé dans le liquide, conformément à la norme AFNOR

Certaines marques préfèrent combiner différentes molécules (par exemple des composés butyriques ou de la vanilline) pour recréer une note beurrée sans risque. L’expertise des formulateurs consiste à assembler ces alternatives pour un rendu gourmand et conforme.

Vape et sécurité : vers une évolution positive

Comparaison avec le tabac

La vape contient des risques résiduels, mais sans commune mesure avec la combustion du tabac. Pas de goudron, pas de monoxyde de carbone : les arômes dans les eliquides participent à la réduction des risques.
👉 Lire notre article : Vape ou tabac : quel est le plus dangereux ?

L’avenir des arômes dans les eliquides

Les recherches progressent sans cesse pour sécuriser et diversifier les arômes. La tendance s’oriente vers plus de naturalité et de transparence. Le consommateur peut désormais choisir entre des recettes simples et d’autres plus complexes, toutes conçues pour un usage sûr.

Critères de choix

Encore aujourd’hui, beaucoup de boutiques choisissent leurs e-liquides uniquement en fonction du prix. Seules les enseignes sérieuses privilégient la qualité et la transparence. 

Les clients sont plus fidèles lorsqu’ils trouvent des marques impliquées dans la sécurité et l’innovation. C’est pourquoi chez Hemp Selection nous nous orientons vers des fournisseurs capables de fournir fiches techniques, analyses d’émissions et conformité aux normes. 

Conclusion

Les arômes dans les eliquides sont au cœur de l’expérience de vape. Ils influencent le plaisir, la sécurité et la réussite du sevrage tabagique. Comprendre leur origine, leur réglementation et leur usage permet de choisir en toute confiance.

La conformité aux normes européennes (CE 1334/2008) et françaises (AFNOR XP D90-300) reste essentielle pour garantir la sécurité et la transparence. 

👉 Consultez aussi nos articles sur la norme AFNOR, le sucralose et le choix d’un e-liquide pour aller plus loin.

Chez Hemp Selection, nous faisons le choix de marques fiables et transparentes, qu’elles soient spécialisées dans les arômes fruités, gourmands ou tabac réalistes.

Découvrez notre sélection et trouvez le e-liquide qui vous accompagnera dans votre parcours.

👉 Voir notre catalogue complet.

Publié le

Les effets de la cigarette électronique sur les poumons

effets cigarette électronique sur les poumons

Cigarette électronique et poumons : ce qu’il faut comprendre

« Quels sont les effets de la cigarette électronique sur les poumons ? ». Cette question revient souvent chez Hemp Selection. La réponse repose sur deux idées simples. La cigarette électronique expose à beaucoup moins de substances nocives que le tabac fumé. Mais elle n’est pas anodine et nécessite un usage éclairé.

Cet article fait le point sur l’état actuel des connaissances. Vous y trouverez des repères pratiques pour comprendre les effets de la cigarette électronique sur les poumons et faire des choix plus sûrs lorsque l’on est fumeur adulte.

Le rôle vital des poumons dans la respiration

Les poumons assurent une mission essentielle : oxygéner le sang et éliminer le dioxyde de carbone. À chaque inspiration, l’air traverse la trachée, les bronches puis atteint les alvéoles. C’est à cet endroit que l’oxygène passe dans le sang. Toute altération de ce mécanisme entraîne un essoufflement et une baisse de vitalité.

Pourquoi le tabac détruit les poumons

Le tabac fumé reste l’ennemi numéro un de la santé pulmonaire. Sa combustion libère plus de 7 000 substances chimiques, dont plusieurs cancérogènes. Les conséquences sont nombreuses : inflammation des bronches, destruction des cils vibratiles qui nettoient les voies respiratoires, production excessive de mucus et obstruction chronique. Le monoxyde de carbone réduit l’apport d’oxygène, tandis que goudrons, hydrocarbures et nitrosamines favorisent le cancer du poumon.

Ces mécanismes expliquent l’apparition de la BPCO et de l’emphysème, deux maladies respiratoires graves qui touchent surtout les fumeurs de longue date.

Effets de la cigarette électronique sur les poumons

La grande différence entre tabac et cigarette électronique réside dans l’absence de combustion. L’e-cigarette fonctionne grâce au chauffage d’un e-liquide, composé de propylène glycol, glycérine végétale, arômes et nicotine. Sans combustion, pas de goudrons ni de monoxyde de carbone, deux poisons majeurs pour les poumons.

Comparaison entre fumée de tabac et vapeur d’e-cigarette

Substance nociveCigarette classiqueCigarette électronique
Monoxyde de carbone✅ Présent (très élevé)❌ Absent
Goudrons✅ Présents (forte quantité)❌ Absents
Nitrosamines✅ Présentes⚠️ Traces, bien moindres
Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)✅ Présents❌ Absents
Métaux lourds✅ Présents (combustion)⚠️ Traces possibles

Les effets à court terme sur les voies respiratoires

Certaines personnes ressentent une toux ou une irritation au début du vapotage. Le propylène glycol, reconnu comme légèrement irritant, en est souvent la cause. Ces effets sont généralement transitoires.

Contrairement au tabac, la vape ne provoque pas d’excès de mucus ni de destruction bronchique. Beaucoup d’ex-fumeurs remarquent au contraire une diminution de la toux après quelques semaines.

Les effets connus à long terme

Les études disponibles restent limitées, mais elles apportent déjà des données encourageantes. En 2017, une équipe dirigée par Riccardo Polosa a suivi des vapoteurs exclusifs pendant plus de trois ans. Les résultats n’ont montré aucune dégradation significative de la fonction pulmonaire. 

Chez des patients atteints de BPCO, d’autres recherches rapportent une amélioration des symptômes et une réduction des crises aiguës après le passage à la vape. ( source )

À ce jour, aucun lien direct entre cigarette électronique et cancer du poumon n’a été démontré. Le risque théorique existe, car certaines substances irritantes subsistent dans la vapeur. Mais leur concentration reste très inférieure à celle observée dans la fumée de tabac.

Vapoter en cas d’emphysème ou de BPCO

Comprendre l’emphysème pulmonaire

L’emphysème est une maladie respiratoire chronique qui appartient au groupe des bronchopneumopathies chroniques obstructives (BPCO). Elle se caractérise par une destruction progressive et irréversible des alvéoles pulmonaires, ces minuscules sacs d’air situés au bout des bronchioles.

En temps normal, les alvéoles fonctionnent comme de petites éponges. Elles captent l’oxygène de l’air inspiré pour le transmettre au sang et rejettent le dioxyde de carbone. Lorsque l’emphysème s’installe, leurs parois s’amincissent, se distendent et finissent par se rompre. Le poumon perd alors une partie de sa surface d’échange, ce qui réduit drastiquement l’oxygénation de l’organisme.

Les symptômes les plus fréquents sont :

  • Un essoufflement progressif d’abord à l’effort, puis au repos,
  • Une fatigue chronique liée au manque d’oxygène,
  • Une diminution de la capacité respiratoire, souvent mesurée lors d’examens de spirométrie,
  • Une plus grande vulnérabilité aux infections respiratoires.

Le tabac est de loin le principal facteur de risque : il est responsable de 80 à 90 % des cas. Le monoxyde de carbone appauvrit le sang en oxygène, tandis que les goudrons et particules fines détruisent progressivement les tissus pulmonaires. Certaines formes plus rares peuvent être liées à un déficit génétique en alpha-1 antitrypsine, mais le tabagisme reste le facteur aggravant majeur.

BPCO : quand les poumons s’encrassent

La BPCO combine généralement deux mécanismes :

  • La bronchite chronique, qui provoque une inflammation des bronches et une production excessive de mucus,
  • L’emphysème pulmonaire, qui détruit les alvéoles et réduit la surface d’échange gazeux.

La BPCO entraîne une obstruction progressive et durable des voies respiratoires. Les malades peinent à expulser l’air de leurs poumons, ce qui provoque un essoufflement permanent. Cette gêne respiratoire s’aggrave avec le temps et limite de plus en plus les activités quotidiennes.

Les symptômes les plus courants incluent :

  • Une toux persistante, souvent productive,
  • Des crachats fréquents liés à l’excès de mucus,
  • Un essoufflement même pour des efforts modestes,
  • Une tendance aux infections pulmonaires répétées.

Le tabagisme est responsable de huit cas de BPCO sur dix. La pollution, l’exposition professionnelle à certains produits chimiques ou poussières, ainsi qu’un déficit en alpha-1 antitrypsine peuvent aussi jouer un rôle

Cigarette électronique et BPCO

Chez les patients atteints de BPCO, le passage de la cigarette classique à la cigarette électronique entraîne souvent des améliorations cliniques rapides. Plusieurs études montrent :

  • Une réduction des exacerbations (crises respiratoires aiguës),
  • Une diminution de la toux et des expectorations,
  • Une meilleure tolérance à l’effort,
  • Et dans certains cas, une stabilisation de la fonction respiratoire.

Ces bénéfices ne s’observent que si le tabac est totalement abandonné. Le double-usage (tabac + vape) conserve une partie des risques liés à la combustion.

La cigarette électronique n’est donc pas un traitement, mais elle constitue un outil efficace de réduction des risques pour les fumeurs atteints de BPCO. Le suivi médical reste essentiel pour ajuster la prise en charge et surveiller l’évolution de la maladie.

Vapoter plutôt que fumer : un moindre mal

Pour un patient atteint d’emphysème, continuer à fumer est dramatique. Chaque cigarette accélère la destruction des alvéoles et aggrave les symptômes. Le pneumologue Gérard Mathern insiste : l’arrêt complet du tabac est impératif à tous les stades de la maladie.

La cigarette électronique ne répare pas les dégâts déjà causés. Elle n’est pas un traitement médical. Mais lorsqu’elle remplace totalement le tabac, elle supprime deux agresseurs majeurs :

  • Les goudrons, responsables de l’encrassement et de l’inflammation des bronches,
  • Le monoxyde de carbone, qui réduit la capacité du sang à transporter l’oxygène.

Vapoter n’est pas idéal, car la vapeur contient encore des substances irritantes. Toutefois, pour un fumeur atteint d’emphysème, le passage exclusif à la cigarette électronique constitue un moindre mal.

Les données disponibles montrent qu’il permet souvent de ralentir l’aggravation de la maladie, d’améliorer la tolérance à l’effort et de réduire la fréquence des exacerbations (crises respiratoires aiguës). Les effets de la cigarette électronique sur les poumons montrent une amélioration des symptômes respiratoires.

Chez des patients atteints de BPCO, le passage complet à la vape entraîne souvent une meilleure qualité de vie. Les études montrent une réduction des exacerbations, moins de toux et une meilleure tolérance à l’effort. Ces bénéfices disparaissent si le patient continue à fumer même quelques cigarettes par jour.

Pourquoi le sevrage complet est essentiel

Le double-usage (vape + tabac) limite fortement les gains pour les poumons. Une seule cigarette suffit à réintroduire goudrons et monoxyde de carbone. Le bénéfice pulmonaire n’apparaît que si le fumeur abandonne totalement la combustion.

Comparaison : vape vs tabac sur les poumons

Effet pulmonaireTabacVape
Inflammation des bronchesTrès fréquenteRare, légère irritation possible
Destruction des cils vibratilesOuiNon observé
Production excessive de mucusOui (bronchite chronique)Non significatif
Risque de cancer du poumonÉlevéFaible, non démontré
Risque de pneumonieAugmentéRéduit selon les études

Positions des autorités de santé

Public Health England

Depuis 2015, le ministère britannique de la Santé considère que la cigarette électronique est au moins 95 % moins nocive que le tabac.

Santé Publique France

L’agence reconnaît la cigarette électronique comme outil de réduction des risques. Elle rappelle cependant qu’elle n’a pas sa place chez les non-fumeurs ni chez les mineurs.

Haut Conseil de la Santé Publique

Le HCSP encourage les professionnels de santé à considérer la vape comme une aide crédible au sevrage, surtout pour les gros fumeurs.

lire aussi notre article : Vape ou tabac : quel est le plus dangereux ? pour en savoir plus.

Jeunes et non-fumeurs : une ligne rouge claire

La cigarette électronique ne doit pas être utilisée par les mineurs ni par les personnes qui n’ont jamais fumé.

En France, la vente d’e-cigarettes est interdite aux mineurs. La publicité est encadrée et la teneur en nicotine limitée à 20 mg/ml. Le message reste clair : zéro initiation chez les non-fumeurs.

Les inconnues du long terme

La cigarette électronique est bien moins nocive que le tabac, mais son usage sur plusieurs décennies n’a pas encore été évalué. Des recherches sont nécessaires pour confirmer l’absence de risques à très long terme.

L’importance du suivi médical

Les personnes atteintes de BPCO, d’emphysème ou d’asthme sévère doivent en parler à leur médecin avant de passer à la cigarette électronique. Le suivi médical permet d’adapter la stratégie et de surveiller l’évolution des symptômes.

En résumé

  • Moins nocive que fumer : la vape supprime goudrons et monoxyde de carbone.
  • Pas anodine : irritations possibles à court terme, inconnues au très long terme.
  • Bénéfice maximal seulement en cas d’arrêt complet du tabac.
  • Publics vulnérables : jeunes, non-fumeurs doivent s’abstenir.
  • BPCO et emphysème : des améliorations cliniques sont rapportées, mais le suivi médical reste central.
  • Bon usage : privilégiez un matériel conforme, une puissance modérée et un entretien régulier.
  • Objectif final : sortir de la combustion, puis réduire progressivement l’usage nicotinique.

Foire aux questions

La vape peut-elle provoquer un cancer du poumon ?
À ce jour, aucun lien direct n’a été établi. Le risque théorique existe, mais il est très inférieur à celui du tabac.

La vapeur contient-elle des goudrons ou du monoxyde de carbone ?
Non. Ces substances proviennent uniquement de la combustion du tabac. En revanche, des aldéhydes peuvent apparaître si l’appareil surchauffe.

Respire-t-on mieux après un passage complet à la vape ?
Oui. La majorité des ex-fumeurs rapportent une respiration plus fluide et moins de toux après quelques semaines.

La vape aggrave-t-elle l’emphysème ?
Non. Au contraire, elle réduit le nombre d’exacerbations observées chez certains patients. Le suivi médical reste toutefois indispensable.

Et l’entourage ?
L’exposition autour d’un vapoteur est nettement moindre que celle autour d’un fumeur, mais elle n’est pas nulle. Par respect, mieux vaut éviter de vapoter en intérieur ou près des personnes fragiles.

Dois-je en parler à mon médecin ?
Oui. En cas de BPCO, d’asthme, d’emphysème ou de grossesse, un suivi médical est essentiel pour adapter la stratégie.


Quels sont les effets de la cigarette électronique sur les poumons ?                                                   La cigarette électronique n’est pas sans impact, mais elle expose les poumons à beaucoup moins de substances nocives que le tabac. Elle ne contient ni goudrons ni monoxyde de carbone, deux toxiques majeurs. Les études montrent une amélioration de la respiration chez les fumeurs qui passent complètement à la vape, même si des irritations à court terme et des incertitudes à long terme subsistent.

Conclusion des effets de la cigarette électronique sur les poumons

La cigarette électronique n’est pas un médicament et ne guérit pas les maladies pulmonaires. Mais pour un adulte fumeur, y compris lorsqu’il souffre de BPCO ou d’emphysème, remplacer totalement le tabac par la vape apporte une réduction majeure des risques. Les biomarqueurs chutent, l’exposition aux toxiques diminue, et de nombreux patients constatent une respiration plus facile et une meilleure qualité de vie.

L’enjeu reste clair : zéro combustion. C’est uniquement en arrêtant totalement le tabac que les bénéfices apparaissent. Et à terme, l’objectif doit aussi être de réduire progressivement la dépendance nicotinique.

Chez Hemp Selection, nous défendons une approche responsable :

  • Une information claire et transparente,
  • Une sélection de matériel et de e-liquides conformes,
  • Un accompagnement personnalisé pour les fumeurs.

👉 Nous proposons des rendez-vous « sevrage tabagique » gratuits, en boutique ou en visio. Ce temps d’échange permet de faire le point sur votre consommation, de choisir un matériel adapté et de trouver un dosage de nicotine pertinent.

Notre mission est simple : vous aider à sortir de la fumée.

Publié le

La nicotine : qu’est-ce que c’est ?

comprendre la nicotine

Comprendre la nicotine : une molécule naturelle aux effets puissants

Comprendre la nicotine est essentiel pour distinguer les faits des idées reçues. Trop souvent diabolisée, cette molécule est pourtant au cœur des débats sur la dépendance, la cigarette et le sevrage tabagique.

La nicotine est un alcaloïde présent naturellement dans les feuilles de tabac, mais aussi en faibles quantités dans des plantes comme la tomate ou l’aubergine. Son nom vient de Jean Nicot, diplomate français qui introduit le tabac en France au XVIème siècle. En 1823, deux chercheurs parviennent à l’extraire sous forme pure, ouvrant la voie à des décennies de recherches.

Contrairement aux idées reçues, la nicotine n’est pas cancérigène. Ce sont les substances issues de la combustion du tabac, comme les goudrons ou le monoxyde de carbone, qui causent les cancers et les maladies cardiovasculaires. La nicotine joue principalement un rôle psychoactif et addictif. Vous pouvez consulter notre article ” Vape ou tabac : quel est le plus dangereux ? ” pour en savoir plus.

Comment agit la nicotine sur le corps ?

Une fois inhalée, la nicotine atteint le cerveau en moins de 10 secondes. Elle se fixe sur les récepteurs cholinergiques et stimule la libération de dopamine. Cette hormone du plaisir provoque une sensation de bien-être rapide mais temporaire.

La nicotine agit aussi sur d’autres neurotransmetteurs comme l’adrénaline, la sérotonine ou l’acétylcholine. Résultat : amélioration de la concentration, légère hausse de la vigilance, réduction de l’anxiété… mais aussi augmentation du rythme cardiaque et de la pression artérielle.

Ces effets varient selon la sensibilité individuelle et la dose absorbée. À forte dose, des effets secondaires comme des palpitations, des nausées ou des maux de tête peuvent apparaître. Le corps régule naturellement la consommation via l’apparition de ces symptômes.

Pourquoi la nicotine rend-elle dépendant ?

La dépendance à la nicotine repose sur un double mécanisme : neurochimique et comportemental.

Sur le plan neurochimique, la libération de dopamine procure une sensation de plaisir que le cerveau cherche à reproduire. Lorsqu’il manque de nicotine, des symptômes apparaissent : irritabilité, nervosité, anxiété, baisse de l’humeur. Le vapoteur ou le fumeur cherche alors à combler ce vide.

Mais la dépendance ne vient pas seulement de la nicotine. La cigarette contient des composés (comme les inhibiteurs de MAO) qui renforcent l’addiction en empêchant la dégradation de la dopamine. De plus, l’administration rapide de nicotine via la fumée augmente le potentiel addictif.

La vape, au contraire, délivre la nicotine plus lentement. Des études montrent que les vapoteurs sont moins dépendants de leur matériel que les fumeurs ne le sont de la cigarette. Cela rend l’arrêt du tabac plus accessible.

Nicotine et sevrage tabagique : que disent les études ?

Contrairement aux idées reçues, la nicotine peut être une alliée dans le sevrage tabagique, lorsqu’elle est utilisée sans combustion. Plusieurs études scientifiques soutiennent cette approche.

En 2015, le Public Health England a conclu que la cigarette électronique est environ 95 % moins nocive que le tabac fumé, soulignant son potentiel dans les politiques de réduction des risques.

Plus récemment, une méta-analyse Cochrane publiée en 2022 a montré que les utilisateurs de cigarette électronique avaient plus de chances d’arrêter de fumer que ceux utilisant des substituts nicotiniques traditionnels comme les patchs ou les gommes. 

Elle combine absorption rapide, gestuelle familière et personnalisation du taux de nicotine, ce qui favorise l’adhésion au sevrage.

Ces données confirment que la nicotine, isolée de la fumée, peut jouer un rôle positif dans l’arrêt du tabac.

Substituts nicotiniques : comment la vape se compare ?

Les substituts nicotiniques classiques : patchs, gommes, pastilles; diffusent la nicotine lentement, avec une absorption progressive par la peau ou les muqueuses. Cette libération contrôlée limite les pics de dopamine, mais peut aussi réduire la sensation de satisfaction immédiate.

À l’inverse, la cigarette électronique délivre la nicotine plus rapidement, en reproduisant le geste et la sensation de « hit » en gorge, proches de la cigarette. Cette ressemblance avec l’acte de fumer augmente le confort, tout en permettant un dosage fin et modulable.

Comparatif : Substituts classiques vs Cigarette électronique

CritèrePatchs / Gommes / PastillesCigarette électronique
Vitesse d’absorptionLente (15 à 30 min)Rapide (moins de 10 secondes)
Sensation de satisfaction (hit)Faible – pas de hitPrésence du hit, effet proche de la cigarette
Adaptation du dosageLimité – peu de concentrationsTrès flexible – taux personnalisables
Taux de succès au sevrageModéré – efficacité prouvée mais variableÉlevé – mieux notée par les études récentes
Gestuelle associéeAbsente – pas de lien avec la cigarettePrésente – mime le geste de fumer
PersonnalisationFaible – choix restreintÉlevée – arômes, matériels, puissances disponibles

Conclusion :

La cigarette électronique s’impose comme une alternative efficace aux substituts classiques. Elle allie gestuelle, dosage ajustable et satisfaction immédiate, trois piliers clés pour un sevrage réussi.

Vape et nicotine : une alternative plus saine ?

La cigarette électronique a révolutionné l’accès à la nicotine. Elle permet de comprendre la nicotine autrement, en la dissociant de la combustion du tabac. Cela change tout.

Avec un e-liquide nicotiné, le vapoteur peut reproduire les sensations de la cigarette tout en évitant 95 % des substances toxiques du tabac. C’est la base de la réduction des risques.

La nicotine a deux rôles dans les e-liquides :

  • elle apaise les symptômes de manque ;
  • elle génère le « hit », sensation de picotement en gorge proche de celle de la cigarette.

Un hit bien dosé améliore la satisfaction et renforce les chances d’arrêt. Trop faible, le vapoteur inhale trop. Trop fort, il tousse. Il faut donc ajuster son taux.

Zoom sur la nicotine synthétique

Depuis quelques années, des fabricants développent une nicotine synthétique, produite en laboratoire, sans tabac. Chimiquement identique à la nicotine naturelle, elle est censée offrir la même efficacité… Mais sans lien avec la plante.

Son intérêt principal est réglementaire : aux États-Unis et dans certains pays, elle permettrait de contourner les lois strictes sur les produits du tabac, car elle n’est pas issue de feuilles de tabac.

Cependant, toutes les formes de nicotine synthétique ne se valent pas. Certaines molécules artificielles, comme la métatine, suscitent de vives inquiétudes sur leurs effets à long terme. Si le sujet vous intéresse, nous avons consacré un article complet à cette question : 👉 La Métatine pour remplacer la nicotine : une molécule de synthèse inquiétante

Est-il dangereux de consommer de la nicotine ?

À dose normale, la nicotine n’est pas dangereuse. Les autorités de santé comme la HAS ou le Public Health England confirment son rôle positif dans le sevrage.

Elle n’est pas cancérigène. Elle peut augmenter la tension et la fréquence cardiaque. Par précaution, elle est déconseillée aux personnes ayant une pathologie cardiovasculaire instable… mais reste nettement moins risquée que le tabac.

À dose très élevée (plus de 500 mg), la nicotine peut devenir toxique. Il faudrait ingérer plus de 2,5 flacons de 10 ml dosés à 20 mg/ml pour approcher une dose létale. Les flacons sont aujourd’hui sécurisés.

Comprendre la nicotine pour mieux doser son e-liquide

Le bon dosage est celui qui évite le manque, sans surconsommation. Mieux vaut vaper un taux élevé que d’inhaler trop de liquide faible en nicotine.

Il est possible d’adapter son taux :

  • fort le matin (manque intense) ;
  • plus faible le soir pour éviter insomnie ou surdosage.

Les symptômes d’excès sont simples : nausées, maux de tête, palpitations. Il suffit alors de réduire la concentration ou la fréquence des bouffées.

La nicotine dans la vape : libre, hybride ou sels de nicotine ?

Il existe trois types de nicotine dans les e-liquides :

  • la nicotine « freebase », classique, au hit plus prononcé ;
  • les sels de nicotine, plus doux et plus rapidement assimilés.
  • La nicotine hybride, un assemblage de nicotine « freebase » et sels de nicotine  

Les sels conviennent aux débutants ou anciens gros fumeurs. Ils permettent de vaper à forte concentration sans gêne, souvent sur des petits pods.

La gamme Minimal propose ce type de formule, idéale pour un sevrage progressif et efficace.

Comprendre la nicotine et son action sur le cerveau

La nicotine mime l’acétylcholine, neurotransmetteur naturel. Elle se fixe aux récepteurs nicotiniques (nAChR), notamment les sous-unités alpha-4 beta-2 et alpha-7, présentes dans le cortex préfrontal et l’hippocampe.

Cette fixation provoque une libération rapide de dopamine dans le circuit de la récompense (aire tegmentale ventrale > noyau accumbens), créant une sensation de plaisir intense. Ce mécanisme est à l’origine du renforcement positif qui pousse à recommencer.

La nicotine stimule aussi la noradrénaline (vigilance), la sérotonine (humeur), le glutamate (mémoire), le GABA (apaisement), et l’ACTH (stress).

Des recherches montrent qu’elle peut améliorer la mémoire de travail et la concentration à court terme, notamment via les récepteurs alpha-7 et alpha-4 beta-2.

Comprendre la nicotine face à la caféine et à l’alcool

SubstanceCible principaleEffet dopaminergiquePotentiel addictifEffet cognitif
NicotineRécepteurs nAChR (α4β2, α7)Fort et immédiatÉlevéAttention, mémoire ↑
CaféineRécepteurs adénosine A2A (blocage)Modéré, indirectFaibleVigilance ↑
AlcoolGABA, dopamine, opioïdes endogènesVariable, selon doseModéré à fortCognition ↓ (fortes doses)

La nicotine stimule, la caféine éveille, l’alcool sédate. Seule la nicotine génère une réponse dopaminergique rapide aussi marquée.

FAQ : Comprendre la nicotine

La nicotine est-elle bénéfique pour le cerveau ?
Elle peut améliorer certaines fonctions cognitives à court terme. Elle n’est pas un nootropique, mais un outil de réduction des risques.

Est-elle plus dangereuse que la caféine ou l’alcool ?
Non. La nicotine n’est pas cancérigène. Son danger principal est la dépendance, pas la toxicité.

Peut-on devenir accro à la nicotine avec la vape ?
Oui, mais moins qu’avec la cigarette. La vape libère la nicotine plus lentement et sans les autres composés addictifs.

Que fait la nicotine à la dopamine ?
Elle déclenche une forte libération de dopamine, provoquant du plaisir. Ce « coup de boost » alimente la dépendance.

Conclusion : Comprendre la nicotine pour mieux se libérer du tabac

Diabolisée à tort, la nicotine est un outil puissant lorsqu’elle est maîtrisée. La cigarette électronique permet de s’en servir pour arrêter de fumer, sans les dangers de la combustion.

Comprendre la nicotine, c’est pouvoir choisir la bonne dose, le bon produit, et reprendre le contrôle.

Publié le

Vape ou tabac : quel est le plus dangereux ?

tabac ou cigarette électronique


Tabac ou cigarette électronique ? Ce que dit vraiment la science en 2025

Tabac ou cigarette électronique ? Pour de nombreux fumeurs, cette question revient dès qu’ils envisagent d’arrêter de fumer. La vape est-elle vraiment moins dangereuse ? Est-elle efficace pour le sevrage ? Et qu’en est-il des risques à long terme ?

Depuis plus de 15 ans, les publications scientifiques se multiplient. En 2025, un consensus solide se dégage : la cigarette électronique est nettement moins nocive que le tabac fumé. Elle n’est pas sans risque, mais elle représente un outil de réduction des risques. Et c’est cette différence de degré de dangerosité qui change tout.

Tabac ou cigarette électronique : deux fonctionnements très différents

Le tabac repose sur un principe simple : la combustion.

En brûlant, une cigarette libère plus de 7 000 substances chimiques, dont au moins 70 sont cancérigènes : goudrons, monoxyde de carbone, particules fines, nitrosamines… Ces composants sont responsables de la majorité des maladies graves du fumeur : cancers, infarctus, AVC, BPCO.

La cigarette électronique fonctionne différemment. Elle chauffe un liquide – le e-liquide – composé de propylène glycol, glycérine végétale, arômes et parfois nicotine. Cette chauffe produit un aérosol, souvent confondu à tort avec de la « vapeur d’eau ». Mais ici, pas de combustion, pas de fumée, pas de goudrons.

Un chiffre clé : 95 % de risques en moins

En 2015, le ministère de la Santé britannique, via Public Health England (PHE), publie un rapport majeur. Objectif : comparer les dangers de plusieurs produits nicotinés, dont le tabac et la vape. Résultat :

  • Le tabac obtient la note maximale de 100 (danger absolu)
  • La vape reçoit une note de 5

Conclusion : la cigarette électronique est au moins 95 % moins nocive que le tabac fumé.

Ce chiffre est devenu une référence internationale. Il s’appuie sur une analyse multicritères rigoureuse, basée sur 14 critères de nocivité, dont 7 pour l’utilisateur et 7 pour l’entourage. Depuis, cette estimation a été confirmée par le Royal College of Physicians, l’Université de Victoria (Canada), la revue Cochrane, et de nombreuses agences de santé européennes.

Que contiennent les 5 % de risque restants ?

Le vapotage n’est pas sans danger. Même sans combustion, les e-liquides peuvent, dans des conditions extrêmes, produire des composés organiques volatils (COV) jugés nocifs. Parmi eux :

  • Formaldéhyde
  • Acroléine
  • Acétaldéhyde

Ces substances apparaissent surtout lors de la surchauffe du liquide (aussi appelée dry hit). Une étude japonaise très relayée indiquait des taux élevés de formaldéhyde… mais uniquement en chauffant l’appareil à puissance maximale, sans liquide, pendant plusieurs secondes.

Or, aucun vapoteur ne supporte un dry hit. Le goût est immédiatement écœurant, et l’utilisateur rejette instinctivement la vapeur.

Le professeur Farsalinos, figure de la recherche sur la vape, a confirmé : dans des conditions normales d’usage, les substances toxiques sont absentes ou présentes à des niveaux négligeables.

Tableau comparatif : tabac ou cigarette électronique

CritèreTabac fuméCigarette électronique
CombustionOuiNon
Nombre de substances toxiques> 7000< 100 (traces)
Substances cancérigènes> 70Aucune identifiée à ce jour
Monoxyde de carboneOuiNon
GoudronsOuiNon
Exposition passiveÉlevéeTrès faible
Effets à long terme connusOui (cancers, BPCO…)Inconnus, mais peu probables
Potentiel de sevrageTrès faibleÉlevé (18 à 28 % selon études)

Le vapotage passif : un impact négligeable

Contrairement au tabac, La cigarette électronique ne dégage pas de vapeur en continu. Elle n’émet un aérosol que lorsqu’elle est activée.

L’aérosol disparaît en quelques secondes. Plusieurs études, notamment celles du Professeur J.-F. Etter à l’Université de Genève, concluent que l’exposition passive à la vapeur de cigarette électronique est si faible qu’elle se situe à la limite de la signification clinique.

En l’absence de combustion, la vapeur :

  • Ne contient pas de monoxyde de carbone
  • Ne libère pas de goudrons
  • Ne stagne pas dans l’air ambiant

Résultat : l’exposition de l’entourage reste très faible, voire inexistante dans un environnement bien ventilé.

«  Vapo-fumeurs » : un danger sous-estimé

Certains fumeurs alternent vape et tabac. C’est le cas de nombreux ” vapo-fumeurs “. Mais ce double usage n’apporte qu’une réduction partielle des risques.

Même une seule cigarette par jour expose à :

  • Du monoxyde de carbone
  • Des goudrons
  • Des substances cancérigènes

Pour bénéficier pleinement des avantages de la vape, il faut arrêter totalement le tabac

La cigarette électronique n’est pas un simple gadget pour contourner les interdictions, mais un véritable substitut au tabac.

La vape, efficace pour arrêter de fumer ?

Oui, les études confirment l’efficacité de la cigarette électronique pour le sevrage tabagique :

  • Cochrane (2022) : la vape est 2 fois plus efficace que les patchs ou gommes.
  • Études au Royaume-Uni et en Australie : taux de sevrage de 18 % à 28 %.
  • Enquête européenne : 6 millions de personnes auraient arrêté de fumer grâce à la vape.

Pourquoi cette efficacité ? Parce qu’elle reproduit le geste, le hit, le plaisir, avec un matériel personnalisable et un choix de saveurs très large. Le tout, sans les toxiques du tabac.

Et les effets à long terme ?

C’est l’un des arguments souvent brandis contre la vape : on ne connaît pas ses effets sur 30 ou 40 ans. C’est vrai. Mais ce que l’on sait suffit déjà à trancher face au tabac.

  • Pas de combustion
  • Pas de goudrons
  • Pas de monoxyde de carbone
  • Moins de substances toxiques
  • Et aucun lien avéré à ce jour avec des cancers ou des BPCO

Des études sur des ex-fumeurs asthmatiques montrent même une amélioration des fonctions respiratoires après le passage à la vape.

L’un des mythes persistants : l’eau dans les poumons

Non, vapoter ne provoque pas d’eau dans les poumons. Ce mythe repose sur une confusion entre vapeur d’eau et aérosol.

L’e-liquide est composé de propylène glycol et de glycérine végétale. Ces substances forment un nuage visible, mais ne contiennent pas d’eau à proprement parler.

Le propylène glycol est même asséchant, ce qui explique parfois une sensation de bouche sèche. Il ne favorise aucune accumulation de liquide dans les poumons.

Pourquoi certaines études affirment que la vape est dangereuse ?

Il est important de noter que certaines publications, bien que très alarmistes, sont parfois biaisées ou présentées sans le contexte nécessaire. Voici les principaux types de biais observés :

  • Usage de machines à fumer inadaptées
  • Surchauffe volontaire des dispositifs
  • Absence de comparaison avec le tabac
  • Petits échantillons, ou participants non représentatifs
  • Données auto déclarées non vérifiables
  • Ignorance du passé tabagique des vapoteurs

Certaines études sont financées par des acteurs opposés à la vape (industrie pharmaceutique, ONG prohibitionnistes, etc.).

La science sérieuse, elle, s’accorde : les risques sont faibles, surtout en usage normal, et nettement moindres que ceux du tabac.

Conclusion : tabac ou cigarette électronique ? Le choix est clair

En 2025, il n’y a plus de doute. Tabac ou cigarette électronique ? La vape offre une alternative nettement moins nocive, reconnue par la science. Elle ne doit pas être banalisée, mais elle sauve des vies.

  • 95 % de risques en moins
  • Moins de toxiques
  • Pas de combustion
  • Aide efficace pour arrêter de fumer
  • Impact minime sur l’entourage

La cigarette électronique n’est pas destinée aux non-fumeurs. Mais pour les fumeurs, elle est le meilleur substitut disponible aujourd’hui.

FAQ : Questions fréquentes sur les différences entre vape et tabac

La vape est-elle vraiment moins dangereuse que le tabac ?
Oui. Les données scientifiques disponibles indiquent une réduction des risques d’au moins 95 %.

Y a-t-il de la nicotine dans la vape ?
Oui, mais à des dosages adaptables. Elle est présente uniquement si l’utilisateur le souhaite.

Peut-on vapoter sans risque ?
Il existe un risque résiduel, mais bien plus faible que celui du tabac fumé.

La vape est-elle efficace pour arrêter de fumer ?
Oui, plusieurs études montrent qu’elle est deux fois plus efficace que les substituts classiques.

Le vapotage passif est-il dangereux ?
Non. Les émissions sont très faibles et ne contiennent ni monoxyde de carbone ni goudrons.

Quels sont les effets à long terme ?
Ils ne sont pas encore totalement connus, mais les risques graves semblent très limités.

Hemp Selection : un accompagnement sur mesure

Chez Hemp Selection, nous croyons en une vape responsable et accompagnée. Nous proposons :

  • Une évaluation de votre profil tabagique
  • Le choix du bon matériel, simple et efficace
  • Une sélection de e-liquides sans sucralose, conformes TPD
  • Un suivi personnalisé par un conseiller formé

👉 Prenez rendez-vous gratuitement dans notre boutique de Tours. Bénéficiez d’un accompagnement sur mesure, sans engagement ni pression.

🔗 [Lien vers la page de prise de rendez-vous]

Remplacez le tabac. Gardez le geste. Reprenez le contrôle.

Publié le

Sevrage tabagique avec les professionnels de santé à Tours

tours accompagnement sevrage tabagique

Tours : accompagnement sevrage tabagique

À Tours, de nombreux patients souhaitent arrêter de fumer mais manquent souvent d’un accompagnement au sevrage tabagique adapté. Entre les échecs des patchs et l’absence de suivi personnalisé, beaucoup abandonnent rapidement. 

Chez Hemp Selection, nous croyons profondément qu’un accompagnement humain est essentiel pour réussir son sevrage. Et surtout, il devient d’autant plus efficace lorsqu’il s’intègre dans un suivi médical coordonné.

C’est pourquoi nous lançons une démarche partenariale auprès des médecins, pneumologues, infirmiers et addictologues de Tours (37) et ses environs. 

Notre objectif est simple : offrir une solution locale, fiable et complémentaire à la prise en charge médicale existante.

Pourquoi associer professionnels de santé et spécialiste de la vape ?

Les professionnels de santé sont souvent les premiers interlocuteurs des fumeurs motivés à arrêter. Cependant, ils manquent parfois de temps pour informer précisément leurs patients. De plus, les méthodes traditionnelles ne suffisent pas toujours. Quant à la cigarette électronique, son utilisation reste floue pour de nombreux praticiens.

Pourtant, selon Santé Publique France, la cigarette électronique est aujourd’hui la méthode la plus utilisée par les Français pour arrêter de fumer. Bien utilisée, elle augmente significativement les chances de succès. Mais cela implique d’être correctement conseillé sur le choix du matériel, son utilisation et le dosage de nicotine adapté.

Une étude australienne, publiée le 15 juillet 2025 dans Annals of Internal Medicine, confirme scientifiquement l’efficacité du vapotage pour arrêter le tabac. (Source)

L’essai clinique révèle un taux de réussite trois fois supérieur aux substituts classiques comme les gommes ou pastilles nicotiniques. De plus, les participants ont mieux toléré la vape, avec moins d’effets secondaires. 

Ce résultat confirme d’autres recherches, notamment une méta-analyse Cochrane sur 30 000 participants. Ces données solides renforcent la pertinence de la vape comme outil de sevrage tabagique efficace. (Source)

C’est précisément là que nous intervenons. Notre mission : devenir un relais local et fiable pour les professionnels de santé en guidant leurs patients vers une utilisation raisonnée et efficace de la vape, exclusivement dans une perspective d’arrêt du tabac.

Une expertise terrain reconnue

Chez Hemp Selection, notre conseiller spécialisé ne se limite pas à la vente de produits. Fort de plus de dix ans d’expérience, il adapte chaque solution aux besoins réels du patient. Ayant accompagné plusieurs centaines de fumeurs, il connaît parfaitement les difficultés des gros fumeurs, des anxieux ou des sceptiques. Cette expertise lui permet de s’adapter à chaque profil avec précision.

Chaque rendez-vous repose sur une écoute active, dans un cadre bienveillant et sans jugement. Nous définissons ensemble un plan réaliste, adapté au rythme de chacun.

Certains fumeurs suivis par nos soins ont réussi à arrêter complètement le tabac en quelques semaines seulement grâce à cette approche personnalisée.

Témoignage

« J’ai fumé entre 10 et 20 cigarettes par jour pendant des années. Après plusieurs mois de réflexion, je me suis décidé à tester la cigarette électronique avec Hemp Selection.

L’accompagnement a fait la différence. Vous avez su prendre le temps d’être à l’écoute, de m’orienter vers un produit adapté, et de m’expliquer concrètement comment l’utiliser. En moins d’une semaine, ma consommation de tabac a chuté. Aujourd’hui, je n’ai pas totalement arrêté, mais j’ai fortement réduit, et je sens déjà les bénéfices.

Le plus grand changement pour moi ? Ma qualité de sommeil. Je dors beaucoup mieux depuis que j’ai commencé à vapoter au lieu de fumer.

Cela fait maintenant un peu plus d’un mois que je suis accompagné, et je me sens soutenu, sans pression. Merci à l’équipe. »

Adrien, 35-50 ans, Tours

Notre constat

Adrien a été accompagné avec un pod Wenax, un matériel discret et simple à prendre en main, idéal pour débuter. Il a utilisé le e-liquide Nubian (saveur tabac, sans sucralose) de la gamme Fine Cuts de Fuu, en 10 mg/ml de nicotine pendant deux semaines.

Aujourd’hui, il adapte son dosage à 7,5 mg/ml en mélangeant du 10 et du 5. Ce niveau semble lui convenir parfaitement. Un essai à 5 mg seul s’est révélé prématuré.

Ce type de progression est typique d’un sevrage bien suivi, où l’on respecte le rythme du patient tout en le sensibilisant sur les risques d’une réduction du taux de nicotine trop rapide.

Un rendez-vous d’une heure pour une aide arrêt du tabac à Tours

Tout patient orienté par un professionnel de santé bénéficie d’un rendez-vous gratuit d’environ une heure, en boutique ou en visio.

Ce temps permet de :

  • faire le point sur la consommation actuelle
  • identifier précisément les moments clés de dépendance
  • expliquer clairement les bases du vapotage
  • proposer un matériel simple et efficace
  • déterminer précisément le type et le dosage de nicotine adaptés

Nous abordons également les différences entre nicotine freebase, nicotine hybride et sels de nicotine. Ces subtilités sont cruciales et peuvent faire toute la différence lorsqu’elles sont bien comprises.

👉 Pour faciliter la prise de rendez-vous, nous avons mis en place un système simple :

le professionnel de santé remet à son patient une carte avec un QR code. En le scannant, le patient accède directement à notre agenda en ligne. Il peut alors choisir le créneau qui lui convient, valider, et reçoit un mail de confirmation immédiat.

C’est rapide, confidentiel et sans intermédiaire.

Une sélection exigeante pour la santé

Nos produits sont sélectionnés avec rigueur, privilégiant uniquement ceux utiles à l’arrêt du tabac. Nous sensibilisons les consommateurs sur les additifs inutiles ou les saveurs artificiellement sucrées.

Nous privilégions les e-liquides sans sucralose afin d’éviter l’inhalation de substances toxiques dangereuse pour la santé. Nos gammes principales, certifiées AFNOR, comme Minimal de Fuu, respectent des critères stricts de sécurité et d’efficacité. Nous proposons des saveurs tabac ou menthe réalistes et discrètes, issues de marques fiables comme Flavour Art, Fuu, Airmust, Végétol ou Montreal Original.

Tous nos produits respectent strictement les normes françaises et européennes, sans diacétyle ou édulcorants controversés.

Un complément au suivi médical, sans remplacement

Notre démarche d’accompagnement au sevrage tabagique à Tours ne remplace jamais le médecin. Au contraire, elle complète et enrichit son suivi médical par une approche technique et humaine adaptée. Nous répondons précisément aux questions des patients, ajustons leur matériel si besoin, et facilitons l’atteinte de leurs objectifs.

Le professionnel de santé peut recevoir des retours anonymisés, s’il le souhaite, tout en restant en accord avec ses recommandations médicales, notamment pour les patients souffrant d’asthme ou pendant une grossesse.

Une démarche locale, en construction

Depuis Tours, nous avons déjà commencé à présenter notre démarche aux professionnels de la région. Nous contactons actuellement les pneumologues de Tours, Saint-Avertin et Saint-Cyr, les médecins généralistes de Joué-lès-Tours, Chambray et La Riche, ainsi que les tabacologues.

Notre démarche a reçu un accueil très positif du cabinet de pneumologie de Tours, rue Victor Hugo, en particulier du Dr AC. Henriet

Elle a également été bien accueillie par le centre d’addictologie CSAPA situé avenue André Maginot, à Tours Nord.

Un document simple et clair présente notre méthode et les modalités pratiques de rendez-vous. Nous pouvons le remettre en main propre ou l’envoyer par mail.

Hemp Selection, membre du réseau Fuutur

Depuis avril 2025, notre boutique fait partie du réseau national Fuutur. Qui réunit à ce jour une quarantaine de boutiques spécialisées engagées dans le sevrage tabagique. Fuutur garantit aux professionnels de santé une qualité de service élevée grâce à des engagements précis :

  • Conseil et accompagnement expert basé sur une méthode éprouvée de profilage des patients.
  • Qualité de service assurée par une mise en service rigoureuse du matériel et un SAV performant.
  • Formation et partage régulier d’expériences entre membres du réseau.
  • Une veille technique et réglementaire continue pour offrir une offre actualisée.
  • Engagement écologique transparent autour des produits commercialisés.

Ce label Fuutur renforce notre crédibilité auprès des professionnels de santé et garantit à leurs patients un cadre sérieux, rassurant, et efficace pour leur parcours d’arrêt du tabac.

Ce que nous proposons concrètement aux professionnels de santé à Tours pour un accompagnement au sevrage tabagique :

  • Un point de contact référent unique.
  • Un rendez-vous gratuit pour chaque patient orienté.
  • Des retours anonymisés, si souhaité.
  • Un accompagnement sans pression commerciale.

Vous êtes professionnel de santé à Tours ou en Indre-et-Loire ? Nous serions ravis d’échanger avec vous. Organisons ensemble une rencontre dans notre boutique, à votre cabinet ou en visio.

📧 contact@hempselection.fr
📍 Boutique Hemp Selection – 32 avenue André Maginot 37100 Tours

Ensemble, offrons aux fumeurs une chance concrète et durable de sortir définitivement du tabac.

Publié le

Les sels de nicotine : qu’est-ce que c’est ?

les sels de nicotine

Les sels de nicotine, c’est quoi exactement ?

Vous avez entendu parler des sels de nicotine mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Cette innovation a bouleversé la vape pour les fumeurs en quête d’une alternative plus efficace. 

Les sels de nicotine sont une forme de nicotine utilisée dans certains e-liquides. Contrairement à ce que le nom laisse penser, ils ne se présentent pas sous forme de cristaux, mais sous forme liquide. Le terme « sels » provient du vocabulaire chimique : 

La nicotine est un alcaloïde, une molécule naturelle présente dans la plante de tabac. 

Lorsqu’elle est associée à un acide organique (comme l’acide benzoïque), elle forme un sel, au sens chimique du terme.

Cette forme de nicotine est celle que l’on retrouve à l’état naturel dans la plante. Elle diffère de la nicotine dite « freebase », ou nicotine base, généralement utilisée dans les e-liquides classiques. 

La nicotine freebase est obtenue par un processus de purification à partir de la plante, ce qui modifie son pH (environ 8) et augmente son agressivité à l’inhalation ( le fameux « hit » en gorge ). 

En comparaison, les sels de nicotine ont un pH plus acide (autour de 5 à 6), ce qui les rend plus doux en gorge.

Une innovation inspirée de la nature

L’idée derrière les sels de nicotine est de se rapprocher de la forme naturelle de la nicotine. Dans la plante, elle est présente sous forme salifiée, ce qui la rend plus stable et plus facilement absorbable par l’organisme. 

En créant des e-liquides aux sels de nicotine, les fabricants ont permis une absorption plus rapide de la nicotine, avec un effet proche de celui ressenti lors d’une bouffée de cigarette.

En plus de cette proximité naturelle, les sels de nicotine présentent une plus grande stabilité. Ils se conservent mieux et sont moins sensibles aux variations de stockage, contrairement à la nicotine freebase, qui a tendance à se dégrader avec le temps et l’exposition à l’air ou à la chaleur.

Quels sont les avantages des sels de nicotine ?

Les sels de nicotine offrent plusieurs avantages qui les rendent idéaux pour de nombreux profils de vapoteurs :

  • Absorption rapide : l’effet ressenti est plus proche de celui d’une cigarette, avec une satisfaction quasi immédiate.
  • Moins de hit : la sensation en gorge (« hit ») est plus douce, même à des dosages élevés comme 20 mg/ml.
  • Meilleure tolérance : moins d’irritations pour les personnes sensibles.
  • Moins de bouffées nécessaires : la satiété nicotinique arrive plus vite, on vape moins pour un effet égal.
  • Stabilité : meilleure conservation et moins de perte d’efficacité avec le temps.

L’avis de Jacques Le Houezec, tabacologue

Selon Jacques Le Houezec, les sels de nicotine permettent une meilleure tolérance du vapotage à fort dosage. 

« La nicotine, qu’elle soit sous forme base ou sel, reste la même molécule », explique-t-il. « Mais les sels offrent une vapeur moins irritante, ce qui facilite l’inhalation, surtout pour les gros fumeurs ou les personnes aux voies respiratoires fragiles ». 

Le tabacologue rappelle aussi que les utilisateurs savent naturellement doser leur consommation (phénomène de titration) en fonction de leur besoin nicotinique. 

Ainsi, les sels de nicotine peuvent permettre un sevrage plus confortable sans augmenter artificiellement la consommation.

Pour qui sont faits les sels de nicotine ?

Les sels de nicotine s’adressent principalement aux personnes en début de sevrage tabagique ou en difficulté avec les e-liquides classiques.

  • Les primo-vapoteurs : qui cherchent une sensation proche de la cigarette sans irritation.
  • Les gros fumeurs : pour qui 20 mg/ml est parfois le minimum pour combler le manque.
  • Les fumeurs intermittents : qui continuent à fumer à certains moments de la journée.
  • Les utilisateurs sensibles : irrités par le hit trop fort des e-liquides traditionnels.
  • Les actifs avec peu de temps : qui ont besoin d’une satisfaction rapide pendant les pauses.

Pour qui ce n’est pas idéal ?

Certaines personnes ont besoin d’un hit fort en gorge pour ressentir la même satisfaction qu’avec une cigarette. 

Pour ces profils, la douceur des sels peut s’avérer insuffisante. Ils préféreront peut-être des e-liquides à base de nicotine classique, même si cela implique une irritation plus marquée. Ils préfèreront également la nicotine hybride offrant un bon compromis entre sels et freebase.

Comment bien utiliser un e-liquide aux sels de nicotine ?

Les e-liquides aux sels de nicotine n’ont pas besoin d’un matériel puissant. Au contraire, leur usage est optimal avec un petit appareil à faible puissance et tirage serré (MTL).

  • Privilégier les pods : compacts, discrets, parfaits pour les taux élevés.
  • Limiter la puissance : moins de 20W recommandé pour éviter le surdosage.
  • Pas de DL : le vapotage en inhalation directe produit trop de vapeur, ce qui peut provoquer des nausées ou maux de tête.

⚠️ Attention : à très haute température, les sels peuvent se dégrader en composés nocifs. Ce risque reste limité car les utilisateurs ressentent immédiatement un mauvais goût (lié à l’acroléine) et cessent de vaper.

Ce que dit la science sur les sels de nicotine

Absorption pulmonaire plus rapide

Des études pharmacocinétiques montrent que les sels (nicotine protonée dans le texte) atteignent des niveaux plasmatiques comparables à ceux d’une cigarette classique.

  • Une étude publiée en 2020 dans Scientific Reports a observé que les e‑liquides contenant des sels de nicotine produisent une biodisponibilité équivalente à celle du tabac, grâce à un passage rapide du pic plasmatique.
  • Une revue scientifique plus large indique également que la nicotine protonée est absorbée plus rapidement et efficacement que la nicotine freebase.

Point d’expert – Royaume‑Uni

Le rapport de 2022 du UK Health Security Agency (anciennement Public Health England) conclut que :

« Les e‑liquides aux sels de nicotine peuvent améliorer l’acceptabilité de la vape chez les fumeurs sensibles au hit, sans augmenter le risque toxicologique. »

Pourquoi ces chiffres rassurent et motivent ?

  • Rapidité d’action : la montée en nicotine est quasi immédiate, mimant l’expérience de cigarette et accélérant la satisfaction.
  • Acceptabilité : moins d’irritation et une approche fluide facilitent l’adoption, ce qui est clé pour arrêter durablement.
  • Efficacité réelle : les témoignages et comités de santé publics valident une efficacité accrue chez les gros fumeurs.

Les sels de nicotine sont-ils dangereux ?

Non, les sels de nicotine ne sont pas plus dangereux que la nicotine classique. Ils sont simplement différents dans leur formulation et leur ressenti. Utilisés dans de bonnes conditions, ils ne présentent pas de risque particulier.

Les études menées sur les e-liquides aux sels de nicotine montrent des émissions comparables à celles des liquides traditionnels. Une mauvaise utilisation à très haute température peut dégrader les composés, mais cela reste rare et facilement évité avec un matériel adapté.

Comparatif des différentes formes de nicotine

Différences entre nicotine base, sels et hybride

CritèreNicotine base (freebase)Sels de nicotineNicotine hybride (base + sels)
Vitesse d’absorptionMoyenneRapideRapide
Hit ressenti en gorgeFortDouxModéré
Taux élevé bien toléré ?NonOuiOui
Adapté aux débutants ?ParfoisOuiOui
Compatible avec pods basse puissanceOuiOuiOui
Risque d’irritationPlus élevéTrès faibleFaible

Quelle nicotine choisir selon son profil ?

Profil du vapoteurSolution recommandée
Gros fumeur en sevrageSels de nicotine ou nicotine hybride
Fumeur occasionnelNicotine base ou hybride
Sensibilité à l’irritationSels de nicotine
Besoin d’un hit fort en gorgeNicotine base ou hybride
Débutant cherchant une vape douceSels de nicotine

Matériel recommandé selon la forme de nicotine

Type de matérielNicotine baseSels de nicotineNicotine hybride
Pod basse puissance (<20W)OuiOuiOui
Box avec clearo subohmOui (à faible dosage)NonNon
Tirage indirect (MTL)OuiOuiOui
Tirage direct (DL)Oui (à faible dosage)NonNon

Quelques modèles adaptés disponibles chez Hemp Selection

Voici trois dispositifs spécialement recommandés pour vapoter des sels de nicotine ou de la nicotine hybride en toute simplicité :

les sels de nicotine

Pack Soul 2 – Geekvape

Puissant, élégant, fiable

  • Batterie 2100mAh avec charge rapide USB-C
  • Puissance max : 35W (ajustée automatiquement)
  • Airflow réglable pour un tirage MTL ou DL
  • Résistances mesh de 0.6Ω et 1.0Ω pour des saveurs précises
  • Activation à l’inhalation ou par bouton
  • Compatible avec cartouches Soul (4ml)

👉 Idéal pour les fumeurs en transition recherchant autonomie, confort et performance.

Wenax Q Geekvape

Wenax Q – Geekvape

Compact, intuitif et polyvalent

  • Batterie 1000mAh
  • Puissance réglable jusqu’à 25W
  • Résistance 0.8 ou 1,0Ω parfaite pour le MTL
  • Écran intégré, tirage auto ou manuel

👉 Le bon compromis pour vapoter simplement, sans négliger la qualité des arômes.

xros-4-mini-vaporesso

XROS 4 Mini – Vaporesso

La simplicité incarnée

  • Batterie 1000mAh + charge rapide USB-C
  • Aucune configuration nécessaire : la puissance s’adapte automatiquement
  • LED indicateur de batterie + airflow réglable

👉 Un choix sûr pour débuter avec les sels de nicotine en toute confiance.

Ces modèles sont disponibles en boutique ou sur notre site. Nos conseillers peuvent vous guider pour choisir l’appareil adapté à votre profil et à votre usage.

Notre sélection de e-liquides aux sels de nicotine

Minimal de Fuu : l’essentiel, sans superflu

  • Fabriquée en France
  • Saveurs disponibles : Classique, Puissant, Glacial, Fraise bleue, Pastèque Ice, Biscuit
  • Dosages : 5, 10 ou 20 mg/ml
  • Format : 10 ml prêt à vaper

Adaptée aux pods, la gamme Minimal de Fuu est idéale pour débuter ou reprendre une vape efficace sans irritation. Chaque saveur a été pensée pour offrir une vape équilibrée, adaptée au sevrage tabagique.

Vous retrouverez cette gamme dans notre boutique en ligne ou directement en boutique physique. Nous pouvons aussi vous conseiller le taux de nicotine le plus adapté à votre profil.

Chez Hemp Selection, nous avons choisi de proposer uniquement des gammes sérieuses, reconnues pour leur qualité pharmaceutique et leur efficacité.

En résumé : pourquoi choisir les sels de nicotine ?

  • Une absorption plus rapide et plus proche du tabac
  • Un confort de vape supérieur, même à fort dosage
  • Moins de bouffées, plus de satisfaction
  • Moins de risques d’irritation
  • Une solution efficace pour arrêter de fumer

Chez Hemp Selection nous sommes là pour vous accompagner

Besoin de conseils ? Nos spécialistes vous accueillent en boutique pour un accompagnement personnalisé.

Vous souhaitez essayer les sels de nicotine ? Explorez notre sélection de e-liquides spécialement conçus pour un sevrage en douceur.

👉 Voir les e-liquides aux sels de nicotine sur Hemp Selection

Publié le

Résistances : Le guide complet

résistances de cigarette électronique

Les résistances de cigarette électronique

Chez Hemp Selection, nous savons que la résistance de votre cigarette électronique n’est pas un simple détail technique. C’est un composant clé, qui influence votre sensation en gorge, la quantité de vapeur, la saveur du e-liquide… et même votre réussite dans un sevrage tabagique.

C’est pourquoi nous attachons une attention particulière à ce sujet en boutique. Nous recommandons, dans la majorité des cas, des résistances comprises entre 0,6 et 1,2 ohm, idéales pour un tirage serré (MTL). Ce type de vape :

  • Imite la sensation d’une cigarette traditionnelle,
  • Produit une vapeur modérée (ni trop chaude, ni trop dense),
  • Permet d’utiliser des taux de nicotine élevés sans inconfort,
  • Conserve la saveur du e-liquide tout en limitant sa consommation.

Mais bien choisir sa résistance, c’est aussi comprendre comment elle fonctionne, comment elle interagit avec le liquide, et quand la remplacer. C’est ce que nous allons voir dans ce guide complet, adapté à tous les niveaux, sans jargon inutile.

Qu’est-ce qu’une résistance de cigarette électronique ?

La résistance est un élément chauffant placé dans le réservoir de votre cigarette électronique. Son rôle est de transformer le e-liquide en vapeur, grâce à une réaction thermique maîtrisée.

Composition d’une résistance

Une résistance se compose de deux éléments principaux :

Le fil résistif : généralement en Kanthal, inox, nickel-chrome ou mesh. Il chauffe quand vous appuyez sur le bouton de votre batterie.

La mèche absorbante : souvent en coton bio, elle absorbe le e-liquide pour l’amener au contact du fil chauffant. Certaines résistances utilisent des fibres de silice ou de la céramique.

Quand vous pressez le bouton de votre cigarette électronique, le courant passe dans le fil résistif. Celui-ci chauffe, le liquide contenu dans la mèche s’évapore, et vous inhalez la vapeur produite.

Un composant consommable

Contrairement à la batterie ou au réservoir, la résistance de votre cigarette électronique est jetable. Elle s’use à l’usage : le coton s’encrasse, le fil peut s’oxyder. Une résistance usée perd en performance et altère les saveurs. Il faut donc la remplacer régulièrement, en général toutes les 1 à 3 semaines selon vos habitudes.

D’où viennent les résistances ? Un peu d’histoire

Si la cigarette électronique semble récente, ses principes techniques datent du début des années 2000. En 2003, Hon Lik, un pharmacien chinois, invente la première e-cigarette moderne. Son système repose déjà sur une résistance chauffante logée dans une cartouche contenant un liquide nicotiné.

De la fibre de verre au coton bio

Les premières générations de résistances utilisaient :

  • Du Kanthal pour le fil chauffant (un alliage qui supporte bien la chaleur),
  • Et une mèche absorbante en fibre de verre ou mousse synthétique.

Mais ces matériaux, peu agréables et mal adaptés aux arômes complexes, ont rapidement été remplacés. Voici une chronologie simplifiée de leur évolution :

AnnéeMatériaux utilisés
2009Fibre de verre, coton cardé
2011Fibre de silice, début du mesh
2012Coton bio, fibres naturelles
2014Coton haut de gamme ( Cotton bacon etc…)

Aujourd’hui, la fibre de coton bio, au fort pouvoir d’absorption (capillarité), est devenue la norme. Elle assure une alimentation continue de la résistance en e-liquide, évite la surchauffe, et respecte mieux les saveurs.

En parallèle, certains fabricants proposent des résistances en céramique poreuse, plus stables dans le temps, mais parfois moins réactives.

Course à la performance : les résistances subohm

Avec le développement des cigarettes électroniques puissantes (appelées « mods »), une nouvelle tendance est apparue : le subohm.

Une résistance est dite subohm lorsqu’elle a une valeur inférieure à 1 ohm. Plus la valeur est basse :

  • Plus le fil chauffe rapidement,
  • Plus la vapeur est dense,
  • Plus la consommation de liquide (et de batterie) augmente.

Cette course à la vapeur a changé le marché. Les fabricants ont donc adapté leurs résistances :

  • Plus basses en ohms,
  • Plus larges pour contenir davantage de coton,
  • Dotées de plusieurs fils ou d’un maillage métallique (mesh) pour augmenter la surface de chauffe.
résistances de cigarette électronique

Différents types de fil résistif aujourd’hui

Il existe plusieurs métaux utilisés selon le matériel :

MatériauAvantagesType d’usage
KanthalRobuste, pas cher, stableRésistances classiques
Nickel ( Ni200 )Compatible contrôle de températureMatériel expert, TC uniquement
Inox ( SS316 )Polyvalent, pour puissance ou TCRésistances avancées
TitaneLéger, chauffe très viteRare
Nickel-chrome (NiCr)Bonne réactivitéSubohm, mods puissants
MeshSurface de chauffe étendue, saveurs nettesRésistances modernes (DL et MTL)

Quelle est l’importance de la valeur en ohm ?

La valeur d’une résistance, exprimée en ohms (Ω), indique sa capacité à restreindre plus ou moins le passage du courant électrique. Mais dans la vape, cette donnée technique influence très concrètement votre expérience :

  • Plus la valeur est basse, plus la résistance chauffe vite et fort.
  • Plus la valeur est haute, plus la chauffe est douce et modérée.

Ce paramètre agit directement sur :

  • La production de vapeur
  • La température de chauffe
  • Le volume de vapeur inhalée
  • La quantité de nicotine absorbée
  • Le type de e-liquide recommandé

Résistances subohm (inférieures à 1 ohm)

CaractéristiquesRésistances inférieur à 1 ohm
Production de vapeurAbondante, dense
SensationsVapeur chaude, tirage aérien
Type de tirageDL ( inhalation directe )
Taux de nicotine recommandéFaible ( 0 à 6mg/ml )
Ratio PG/VGVG majoritaire ( liquides épais )
Consommation de liquideÉlevée
Puissance requiseHaute ( 25w et + )
Public cibleVapoteurs confirmés, amateurs de nuages

Ces résistances sont puissantes mais peu adaptées au sevrage tabagique. Une vapeur trop chaude et dense peut irriter en présence de nicotine élevée.

Résistances supérieures à 1 ohm

CaractéristiquesRésistances supérieures à 1 ohm
Production de vapeurModérée
SensationsDouces, tirage sérré
Type de tirageMTL ( inhalation indirecte )
Taux de nicotine recommandéÉlevé ( 6 à 20mg/ml )
Ratio PG/VGÉquilibré (50/50) ou PG majoritaire ( liquides fluide )
Consommation de liquideRéduite
Puissance requiseFaible à moyenne ( 10-20w)
Public cibleDébutants, fumeurs en transition, idéal pour tous les vapoteurs

C’est le type de résistance que nous recommandons chez Hemp Selection pour une vape efficace, douce, proche du tabac fumé.

Résistances intermédiaires (entre 0,6 et 1 ohm)

Ces résistances offrent un bon compromis :

  • Un peu plus de vapeur que du MTL classique
  • Un hit correct avec de la nicotine
  • Moins de chauffe qu’en subohm pur
  • Compatibles avec une large gamme de liquides 50/50

Nous les conseillons souvent aux vapoteurs en phase de transition, ou à ceux qui veulent un peu plus de vapeur sans basculer dans la production de nuages.

Quelle puissance utiliser avec ma résistance ?

La puissance de vape (exprimée en watts) détermine la chaleur envoyée à la résistance. Un réglage adapté permet :

  • Une vape agréable (ni trop tiède, ni trop chaude),
  • Une longévité accrue de votre résistance,
  • Une préservation des arômes,
  • Et surtout : moins de risque de substances nocives produites par une chauffe excessive.

Le bon réglage selon la valeur en ohm


Chaque résistance a une plage de puissance recommandée (souvent inscrite sur la résistance elle-même ou sur l’emballage).

résistances de cigarette électronique


Voici quelques repères généraux :

Valeur de la résistancePuissance conseilléeType de vape
0,3 Ω30 à 45wSubohm (DL)
0,6 Ω15 à 25wMTL ou DL léger
1,0 Ω12 à 20wMTL
1,8 Ω6 à 10wMTL (vape discrète)

À retenir : plus la résistance est basse, plus la puissance demandée est élevée. Inversement, une résistance haute chauffe correctement avec peu d’énergie.

Faut-il faire le calcul soi-même ?

Pas nécessairement. La plupart des box électroniques modernes détectent automatiquement la résistance installée et proposent une puissance adaptée par défaut.

Mais attention : elles permettent aussi de dépasser la plage recommandée. C’est à vous de rester vigilant pour ne pas endommager votre matériel.

Trop de puissance : quels risques ?

Utiliser une puissance trop élevée pour votre résistance peut entraîner :

  • Une surchauffe du e-liquide
  • Un goût de brûlé désagréable (dry hit)
  • Une altération des saveurs
  • La production de composés potentiellement nocifs (comme des aldéhydes)
  • Une usure accélérée du coton et du fil résistif

Plus votre résistance chauffe, plus le liquide se dégrade. C’est pourquoi nous vous recommandons :

  • D’espacer vos bouffées (au moins 10 secondes entre deux inhalations),
  • De surveiller le niveau de liquide dans le réservoir,
  • Et de ne jamais vaper à sec (dry burn = résistance morte).

Quel e-liquide choisir selon sa résistance ?

Toutes les résistances ne supportent pas le même type de liquide. Leur conception interne, notamment la taille des arrivées de liquide et la structure du coton, va influencer le taux de PG/VG adapté.

Comprendre les composants du e-liquide

Un e-liquide contient principalement deux ingédients :

Adapter le ratio PG/VG à sa résistance

Type de résistanceRatio PG/VG recommandéPourquoi ?
> 1,0 ohm (MTL)50/50 ou 60/40 (PG/VG)Fluidité parfaite pour des arrivées de liquide étroites
0,6 à 0,8 ohm (MTL/DL)50/50 à 40/60 (PG/VG)Compatibilité étendue, attention au liquide trop épais
< 0,5 ohm (Subohm)30/70 à 20/80 (PG/VG)Arrivées larges, liquides épais nécessaires pour éviter les fuites

Une résistance basse chauffe fort. Un liquide trop fluide risquerait de fuir ou de trop chauffer. À l’inverse, une résistance haute s’encrasse si le liquide est trop épais.

Arômes et additifs à surveiller

La composition aromatique de votre liquide influence également l’usure de la résistance :

  • Les liquides foncés (ex : classic gourmand, caramel, café) contiennent souvent des molécules lourdes qui encrassent vite.
  • Les liquides sucrés (desserts, confiseries, fruités) génèrent des résidus caramélisés au fil du temps.
  • Les liquides très frais (type malaisiens) peuvent assécher le coton prématurément.
  • Les liquides avec sucralose laissent une pellicule collante sur le fil résistif.

Chez Hemp Selection, nous évitons les liquides contenant du sucralose, et sélectionnons des gammes propres, conçues pour préserver vos résistances.

Bien choisir, c’est prolonger la durée de vie

En associant la bonne résistance au bon liquide, vous :

  • Préservez les arômes plus longtemps,
  • Évitez les fuites,
  • Réduisez le risque de dry hit,
  • Allongez la durée de vie de votre matériel.

Un exemple ? Une résistance de 1,2 ohm utilisée avec un liquide tabac blond en 50/50 PG/VG à 12 mg/ml de nicotine donnera un hit doux, réaliste, idéal pour arrêter la cigarette.

Quand changer sa résistance ?

Comme une brosse à dents, les résistances de cigarette électronique sont des consommables. Elles se remplacent régulièrement pour garantir :

  • Une vapeur saine,
  • Des saveurs fidèles,
  • Un confort de vape optimal.

Mais à quel moment faut-il la changer ? Plusieurs signes d’alerte peuvent vous aider.

Les symptômes d’une résistance fatiguée

Voici les signes les plus courants :

  • Goût de brûlé dès la première bouffée (dry hit)
  • Saveurs déformées ou absentes
  • Vapeur réduite, faible ou sèche
  • Liquide qui noircit rapidement
  • Liquide qui change d’odeur
  • Gargouillis ou fuites répétées

Faites confiance à votre nez et à vos papilles : si le goût devient désagréable ou fade, il est temps de remplacer la résistance.

Quelle est la durée de vie d’une résistance ?

La durée de vie moyenne varie selon plusieurs facteurs :

FacteurImpact sur la durée de vie
Type de e-liquideGourmands, foncés, sucrés = usure rapide
Ratio PG/VGVG élevée = encrasse plus vite
Fréquence de vapeVaper beaucoup = changement plus fréquent
Puissance utiliséeHaute puissance = chauffe rapide, usure plus rapide
Qualité de fabricationCertaines résistances durent plus longtemps

En moyenne, comptez :

  • 7 à 10 jours pour un usage intensif avec liquide gourmand
  • 15 à 20 jours pour un usage modéré avec liquide simple et clair

Peut-on nettoyer une résistance ?

Oui… mais avec efficacité limitée.

Un rinçage à l’eau chaude ou un nettoyage aux ultrasons peut éliminer une partie des dépôts, mais :

  • Le coton reste souvent imbibé et usé,
  • Le fil résistif peut être oxydé,
  • Le goût ne revient jamais à 100 %.

Ce type de nettoyage peut dépanner temporairement, mais ne remplace pas un changement complet.

Astuce : amorcer sa résistance

L’amorçage, c’est le fait de bien imbiber la mèche avant la première utilisation, pour éviter de la brûler à sec. Voici la bonne méthode :

  1. Verser quelques gouttes de liquide directement sur le coton visible (si accessible)
  2. Remplir le réservoir
  3. Attendre 5 à 15 minutes avant de vaper (selon la taille de la résistance)
  4. Faire quelques bouffées à vide sans appuyer sur le bouton (optionnel)
  5. Commencer à vaper à faible puissance, puis augmenter progressivement

Plus la résistance est grosse, plus le coton est dense, et plus il faut attendre.

Comment prolonger la durée de vie de vos résistances de cigarette électronique ?

Même si une résistance est faite pour être changée régulièrement, il existe des gestes simples et efficaces pour l’user moins vite.

Bien amorcer sa résistance (rappel)

Comme vu précédemment, l’amorçage est obligatoire à chaque remplacement. Si la mèche est sèche au moment de la première chauffe, elle brûle instantanément — et la résistance est fichue.

  • Patientez toujours 5 à 15 minutes selon le type de résistance.
  • Ne commencez pas à vaper trop fort (réglez la puissance en bas de la plage conseillée).
  • N’hésitez pas à inhaler sans appuyer sur le bouton pour amorcer la capillarité.

Éviter le « chain vaping »

Enchaîner les bouffées sans pause empêche le coton de se réimbiber correctement. C’est le meilleur moyen d’obtenir un dry hit et de réduire la durée de vie de votre résistance.

Attendez 10 à 20 secondes entre deux bouffées, surtout si vous utilisez une résistance MTL à faible puissance.

Réduire la puissance

Trop de puissance = chauffe excessive = vieillissement prématuré du coton.

Même si la résistance supporte 25 W, rien ne vous oblige à vaper à 25 W. Si le rendu à 18 W vous convient, c’est souvent plus doux et plus durable.

Surveiller le niveau de liquide

Ne laissez jamais votre réservoir vide. Quand le liquide descend en dessous des arrivées visibles, du coton, le risque de brûlure augmente.

Une résistance qui chauffe sans liquide = coton brûlé = saveur ruinée.

Éviter les liquides trop agressifs

Certains liquides encrassent beaucoup plus que d’autres :

  • Forts en VG (VG > 70 %)
  • Très sucrés (desserts, confiseries)
  • Très foncés
  • Arômes complexes ou ultra-frais

Chez Hemp Selection, nous vous orientons vers des e-liquides équilibrés, avec une bonne compatibilité résistance, et sans sucralose.

Quels sont les types de résistances ?

Toutes les résistances de cigarette électronique ne se ressemblent pas. Si leur fonction est toujours la même (chauffer le e-liquide), leur technologie, leur structure et leur matériau peuvent grandement influencer la vapeur produite, la longévité, ou encore le rendu des saveurs.

Résistances « classiques » (fil simple)

C’est la version la plus courante.

  • Utilise un fil résistif enroulé autour de coton.
  • Chauffe de façon centralisée (surface de chauffe réduite).
  • Rendement simple, fiable, économique.
  • Présente dans la majorité des kits débutants.

Avantages :

  • Bon équilibre entre simplicité, saveur et production de vapeur.
  • Peu coûteuses.

Limites :

  • Moins réactives que les résistances modernes.
  • S’usent plus vite si le liquide est épais ou sucré.

Résistances en mesh (maillage métallique)

De plus en plus répandues, les résistances mesh remplacent le fil classique par une bande métallique ajourée.

  • Surface de chauffe plus large.
  • Chauffe homogène, sans point chaud.
  • Très bonne restitution des arômes, même subtils.
  • Durée de vie souvent meilleure.

Avantages :

  • Meilleur rendu des saveurs.
  • Très réactives.
  • Moins sujettes au dry hit (si bien amorcées).

Limites :

  • Peuvent consommer un peu plus de liquide.
  • Moins adaptées aux très petits formats.

Chez Hemp Selection, nous privilégions les résistances mesh pour leur qualité constante, leur rendu de saveur et leur compatibilité avec tous les e-liquides du marché.

Résistances en céramique

De moins en moins répandues et peu fiable, elles remplacent le coton par une céramique poreuse.

  • Meilleure durabilité dans le temps.
  • Moins sensibles aux températures élevées.
  • Bon filtre contre les micro-impuretés.

Avantages :

  • Très stables dans le temps.
  • Peu sensibles aux dry hits.

Limites :

  • Saveurs parfois plus neutres.
  • Moins de hit (sensation en gorge atténuée).

Les résistances reconstructibles

Ces résistances ne sont pas vendues toutes faites. Elles sont à fabriquer soi-même à l’aide de fil résistif, coton et d’un atomiseur dit “reconstructible” (RTA, RDA…). Il existe aujourd’hui des «  coils » pré-fait ( Alien coil, fused Clapton coil…)

  • Réservées aux vapoteurs expérimentés.
  • Nécessitent des outils, du savoir-faire, et une maîtrise de la loi d’Ohm.

Avantages :

  • Liberté totale : forme, valeur, rendu.
  • Coût à long terme très bas.
  • Adaptation fine aux préférences personnelles.

Limites :

  • Nécessite du temps et de la patience.
  • Pas recommandé pour les débutants.
résistances de cigarette électronique

Que faire des résistances usagées ?

Une fois usée, votre résistance devient un déchet électronique. Même si elle est petite, elle contient plusieurs matériaux qu’il ne faut pas jeter dans la poubelle classique.

De quoi est composée une résistance ?

  • Métal (acier, Kanthal, parfois inox ou nickel)
  • Fibre de coton ou céramique
  • Joint(s) en silicone
  • Soudure, base métallique, filetage

Certaines parties sont recyclables, d’autres non.

Comment jeter une résistance de manière responsable ?

Si vous le pouvez, démontez la résistance pour séparer la partie métallique (à mettre avec le métal recyclable).

  • Le reste peut être déposé en déchetterie ou dans un point de collecte DEEE (déchets électroniques).
  • Évitez à tout prix la poubelle classique : cela pollue inutilement.

Chez Hemp Selection, nous pouvons vous orienter vers les solutions locales de recyclage les plus responsables.

En résumé : ce qu’il faut retenir

Bien comprendre et bien utiliser les résistances de cigarette électronique, c’est :

  • ✅ Mieux adapter sa vape à ses besoins
  • ✅ Réduire la consommation de liquide
  • ✅ Préserver la qualité des arômes
  • ✅ Réduire les risques de dry hit
  • ✅ Optimiser la durée de vie de votre matériel
  • ✅ Mieux gérer son sevrage tabagique

Le conseil Hemp Selection

Chez Hemp Selection, nous vous accompagnons en boutique ou à distance pour :

  • Choisir la résistance idéale selon votre profil,
  • Comprendre comment l’utiliser au mieux,
  • Associer le bon e-liquide à votre matériel,
  • Et optimiser votre expérience, que vous soyez débutant ou confirmé.

Découvrez nos résistances compatibles et nos sélections MTL directement en boutique.

Besoin d’un conseil personnalisé ? Nos conseillers sont là pour vous guider, en toute simplicité.

Publié le

Le propylène glycol : qu’est-ce que c’est ?

Propylène glycol (PG)


Le propylène glycol (PG) : un composant essentiel des e-liquides

Le propylène glycol (PG), souvent abrégé en PG, est un ingrédient incontournable dans la fabrication des e-liquides. Transparent, inodore et sans goûts, il joue un rôle fondamental dans le fonctionnement de la cigarette électronique : il sert de support pour la nicotine et les arômes, facilite la vaporisation, et participe à la sensation de « hit » recherchée par les fumeurs en sevrage tabagique.

Mais au-delà de ses applications, le PG soulève parfois des questions : est-il sûr ? D’où vient-il ? Est-il irritant ? Quels sont ses effets sur la santé ? Cet article vous propose une synthèse claire, basée sur les données scientifiques les plus sérieuses, pour mieux comprendre le propylène glycol PG.

Le propylène glycol : définition et propriétés

Le PG (C3H8O2) est un liquide visqueux, incolore, inodore et insipide. Il présente une grande miscibilité avec l’eau et l’alcool, mais pas avec les huiles. Sa température d’ébullition est de 187 °C, et il reste liquide jusqu’à -60 °C.

Sa polarité chimique en fait un excellent solvant pour de nombreuses molécules aromatiques, ce qui justifie largement son utilisation dans la vape, où il agit comme vecteur de saveur.

Origine et fabrication

Le propylène glycol est généralement issu de la pétrochimie. Il est synthétisé par hydratation de l’oxyde de propylène, sous haute température et pression. On obtient alors un mélange de glycols (mono-, di- et tripropylène glycol), purifié par distillation.

Même s’il n’existe pas à l’état naturel, certains fabricants produisent des variantes à partir de matières premières d’origine biologique, dans une démarche plus écoresponsable. Toutefois, ces versions dites « bio » restent marginales dans l’industrie.

Ses nombreuses utilisations industrielles

Le PG est largement utilisé dans de nombreux secteurs :

  • Agroalimentaire : utilisé comme additif alimentaire sous le code E1520. Il sert également de support pour arômes, colorants et émulsifiants dans les produits transformés. Il est autorisé dans de nombreux pays et apprécié pour sa capacité à homogénéiser les préparations et à stabiliser les arômes hydrosolubles.

  • Pharmaceutique : utilisé comme excipient dans divers médicaments, notamment injectables (IV), sirops oraux, sprays nasaux ou buccaux ; facilite la solubilisation des principes actifs et la stabilité des formulations

  • Cosmétique : utilisé comme agent hydratant, humectant et émollient dans les crèmes, déodorants, shampooings, lotions et autres produits de soin pour maintenir l’hydratation cutanée, améliorer la texture et éviter le dessèchement de la peau.

  • Aéronautique : utilisé comme composant d’antigel en association avec l’éthylène glycol, notamment dans les systèmes de dégivrage et de climatisation des avions

  • Industrie du spectacle : générateur de brouillard dans les machines à fumée

  • Vape : utilisé comme diluant principal dans les e-liquides, le propylène glycol agit comme vecteur de nicotine et d’arômes, tout en jouant un rôle central dans la formation de la vapeur inhalé par le vapoteur. Sa faible viscosité facilite l’imprégnation des mèches et contribue à une vaporisation rapide, rendant l’expérience de vape plus fluide et efficace.

Métabolisation dans le corps humain

L’organisme absorbe le propylène glycol par ingestion, inhalation ou injection intraveineuse. Une fois dans le corps, le foie le transforme principalement en acide lactique et en acide pyruvique, deux composés naturels utilisés pour produire de l’énergie.

En général, le PG est éliminé par les urines en 2 à 4 heures. Il n’est pas bioaccumulatif et n’entraîne pas d’effet secondaire à dose raisonnable

Propylène glycol PG et toxicologie : ce que dit la science

De nombreux chercheurs ont étudié la toxicité du propylène glycol selon plusieurs modes d’administration.

Voici ce qu’il faut retenir :

Voie orale

Aucune dose létale n’a été recensée chez l’Homme. Même à forte dose, le PG ne provoque pas d’effets secondaires irréversibles.

Voie inhalée

Des expériences sur l’Homme (aérosols à 40 % de PG) n’ont montré aucun effet négatif. Les seuls effets observés sont liés à une irritation modérée chez des sujets sensibles.

Voie cutanée

La majorité des tests dermatologiques montre une tolérance globale au PG. Les cas d’allergie ou d’irritation sont rares et relèvent d’une sensibilité individuelle.

Voie intraveineuse

Même à des doses extrêmes (jusqu’à 90 g/jour), les effets secondaires sont transitoires et disparaissent après l’arrêt de l’administration.

Résumé des effets secondaires possibles du PG selon voie d’exposition

Voie d’administrationEffets secondaires possiblesTolérance générale
IngestionTrès bien tolérée, aucun cas létal connuExcellente
InhalationRare irritation chez certains utilisateursGlobalement bonne
Contact cutanéIrritation possible chez les peaux sensiblesFaible à modérée selon individus
Injection (IV)Risques à très fortes doses uniquementRéversible à l’arrêt


La FDA américaine reconnaît le propylène glycol comme sûr pour la consommation humaine et le classe parmi les substances GRAS (Generally Recognized As Safe).

Rôle du PG dans la vape

Rôle du PG dans la vape

Le propylène glycol est l’un des deux composants principaux de la base d’un e-liquide, avec la glycérine végétale (VG). Voici ses fonctions spécifiques dans la vape :

  • Vecteur de nicotine : il solubilise très bien la nicotine
  • Transporteur d’arômes : il restitue fidèlement les saveurs
  • Facilitateur de hit : sa légère irritabilité renforce la sensation en gorge
  • Excellente capillarité : sa faible viscosité réduit les risques de dry hit

Les e-liquides riches en PG produisent une vapeur moins dense et discrète, avec un hit plus présent, mais une vape plus sèche pouvant gêner certaines personnes sensibles.

Le PG est-il fait pour vous ?

La sensibilité au propylène glycol varie selon les individus. Certains vapoteurs rapportent une irritation ou une gêne à forte concentration. Dans ce cas, il est recommandé d’opter pour des e-liquides avec :

  • Un ratio PG/VG réduit en propylène glycol (par exemple 30/70 ou 20/80)
  • Une base alternative comme le végétol

Chaque vapoteur doit tester et ajuster le dosage de PG qui lui convient. Généralement un e-liquide en 50pg/50vg convient pour la majorité des vapoteurs.

Alternatives au propylène glycol

  • Glycérine végétale (VG) : vapeur dense, adoucit le hit, mais restitue moins bien les arômes
  • Végétol (1,3-propanediol) : molécule naturelle, plus douce et bien tolérée

Le choix d’un e-liquide repose donc sur un équilibre entre saveur, sensation, vapeur, et confort.

PG, VG, Végétol : quelles différences ?

CaractéristiquePropylène glycol (PG)Glycérine végétale (VG)Végétol
ViscositéFaibleÉlevéeMoyenne
Température d’ébullition188 °C290 °C215 °C
Production de vapeurMoyenneÉlevéeMoyenne
Goût / SaveurNeutreSucréLéger goût végétal
Hit en gorge (throat hit)MarquéLégerModéré
ToléranceMoins bonne pour certainsBonneMeilleure tolérance
Solubilité des arômes/nicotineExcellenteMoyenneBonne

La qualité de la base FUU chez Hemp Selection

Chez Hemp Selection, nous avons fait le choix de proposer les e-liquides FUU pour leur engagement en matière de qualité. La base utilisée dans leurs liquides, composée de propylène glycol (PG) et de glycérine végétale (VG), est de grade pharmaceutique USP/EP. Cette norme garantit une pureté supérieure et une traçabilité rigoureuse des matières premières.

FUU respecte également la norme AFNOR XP D90-300-2, un cadre exigeant sur la composition et la sécurité des e-liquides. Cette exigence se retrouve dans leur gamme Fine Cuts, plébiscitée pour ses arômes à base d’extraction de feuilles de tabac.

Ce niveau d’exigence rejoint notre philosophie : vous proposer une vape sûre, agréable et adaptée à tous les profils.

En conclusion : un ingrédient central et sûr

Le propylène glycol (PG) est un composant largement utilisé dans l’industrie et validé par de nombreuses études scientifiques. Dans le cadre de la vape, il joue un rôle majeur dans l’efficacité des e-liquides. Non toxique, stable, et performant, il peut toutefois gêner certains profils plus sensibles.

La vape moderne permet aujourd’hui d’adapter le ratio PG/VG selon les besoins de chacun. Il n’existe pas de base universelle, seulement celle qui vous conviendra pour rester loin du tabac.


Article informatif basé sur les données scientifiques du Laboratoire Français du E-liquide (LFEL), relayées par Vaping Post.