
La vape, un produit efficace qu’on veut faire taire
La vape, un produit efficace pour arrêter de fumer, se retrouve aujourd’hui attaquée de toutes parts. En France, le projet de loi de finances 2026 prévoit de taxer les e-liquides comme s’il s’agissait de produits du tabac. Une absurdité. Une injustice. Et surtout, un recul majeur de santé publique.
En trois jours, plus de 100 000 citoyens ont signé une pétition historique : Ne tuez pas la vape ! Jamais la communauté des vapoteurs, des professionnels et des médecins n’avait été aussi unie. Car cette fois, c’est tout un outil de liberté qu’on cherche à abattre : la seule alternative crédible au tabac pour des millions de fumeurs français.
Dix ans de progrès menacés par une décision aveugle
Depuis plus d’une décennie, la vape sauve des vies. Deux millions de Français déclarent avoir arrêté de fumer grâce à elle. Ce succès n’a rien d’un hasard. Il repose sur une vérité simple : la vape reproduit la gestuelle, apporte la nicotine sans combustion, et réduit de plus de 95 % l’exposition aux substances toxiques contenues dans la fumée du tabac.
Mais voilà qu’aujourd’hui, les pouvoirs publics décident de la traiter comme un produit du tabac. Ce choix, dicté par une logique fiscale, efface d’un trait des années de travail, d’espoirs et de résultats concrets. Derrière la taxe, il y a un message : « La vape, c’est pareil que fumer ». C’est faux, et dangereux.
Le cri d’alarme du Pr Dautzenberg : ” Arrêtez de faire des bêtises ! “
Parmi les voix qui s’élèvent, celle du professeur Bertrand Dautzenberg résonne comme un rappel à la raison. Pneumologue, tabacologue, figure historique de la lutte contre le tabac, il a consacré cinquante ans de sa vie à sauver des fumeurs. Dans les colonnes du Journal International de Médecine, il appelle solennellement à ne pas confondre vape et tabac : « Arrêtez de faire des bêtises en attaquant la vape, un produit efficace pour accompagner la fin du tabac ! ».
Il rappelle que la vape est aujourd’hui le moyen le plus utilisé et le plus efficace pour arrêter de fumer. Les études Cochrane, références mondiales en médecine fondée sur les preuves, montrent qu’elle est plus performante que les substituts nicotiniques classiques. La nicotine est la même, mais la méthode change tout : gestes, plaisir, satisfaction immédiate. Voilà pourquoi la vape marche là où les patchs échouent.
Un outil de santé publique, pas une porte d’entrée vers le tabac
Les opposants à la vape agitent depuis des années le spectre de ” la porte d’entrée vers le tabagisme ” . Mais les faits, eux, racontent une autre histoire. Depuis 2014, les chiffres de l’Observatoire français des drogues et tendances addictives (OFDT) et des études européennes montrent une chute spectaculaire du nombre de jeunes fumeurs. Cinq fois moins à 16 ans. Deux fois moins à 18 ans. Et une baisse continue chez les 18-30 ans.
Le professeur Dautzenberg le dit clairement : les études qui affirment le contraire sont biaisées, car elles confondent corrélation et causalité. La vérité, c’est que la vape concurrence le tabac. Elle détourne les jeunes de la cigarette, au lieu de les y conduire. C’est un concurrent direct du tabac fumé, pas son allié.
Quand taxer la vape revient à protéger le tabac
En taxant la vape comme le tabac, le gouvernement commet une erreur fatale. C’est un cadeau fait à l’industrie la plus meurtrière de l’histoire moderne. Comme le souligne le professeur Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale de Genève, « l’industrie du tabac ne doit pas être mécontente qu’on taxe enfin son principal concurrent ».
Le paradoxe est insupportable : d’un côté, on continue de vendre des cigarettes qui tuent 75 000 personnes par an ; de l’autre, on s’en prend à un outil qui en sauve. On prétend défendre la santé publique, mais on frappe ceux qui agissent pour elle. On parle de protéger la jeunesse, mais on favorise le maintien d’un produit mortel sur le marché.
Une filière indépendante en danger
La France compte 3 500 boutiques spécialisées, 3 000 emplois directs dans la vente en ligne, et près de 1 000 producteurs agricoles liés à la filière du chanvre et de la nicotine. Tous indépendants de l’industrie du tabac. Tous engagés depuis des années pour une vape responsable, encadrée, transparente.
L’article 23 du Projet de Loi de Finances menace d’effacer tout cela. Assimiler les boutiques à des bureaux de tabac c’est nier leur rôle éducatif et leur expertise. En interdisant la vente en ligne, il coupe l’accès à des milliers de consommateurs qui vivent loin des villes. En alourdissant les prix, il pousse les fumeurs à revenir vers la cigarette. Ce n’est pas seulement une erreur politique. C’est une faute morale.
La désinformation, un poison persistant
Depuis ses débuts, la vape subit la désinformation. On l’accuse de tout : d’attirer les jeunes, de détruire les poumons, de contenir des produits chimiques dangereux. On oublie simplement de dire que la cigarette traditionnelle, elle, contient plus de 7 000 composés toxiques dont 70 cancérigènes.
Le professeur Dautzenberg le répète : il faut éduquer, pas interdire. La vape n’est pas parfaite, mais son rapport bénéfice/risque reste largement favorable. Oui, il faut bannir les pratiques dangereuses, comme les ajouts d’additifs non conformes. Oui, il faut encadrer la publicité. Mais non, il ne faut pas casser ce qui fonctionne.
Pourquoi la vape est un produit efficace
La vape fonctionne parce qu’elle répond aux trois piliers de la dépendance tabagique : gestuelle, plaisir, et nicotine. Le fumeur ne cherche pas seulement de la nicotine, il cherche une expérience. Le vapoteur retrouve cette expérience, sans la combustion, sans le monoxyde de carbone, sans les goudrons. C’est une révolution comportementale.
Les arômes jouent ici un rôle essentiel. Ils aident à rompre avec le goût du tabac et facilitent la transition vers un sevrage complet. Les interdire reviendrait à saboter l’efficacité même du dispositif. C’est parce qu’elle est agréable que la vape marche. C’est parce qu’elle séduit que les fumeurs persistent à l’utiliser jusqu’à la réussite.
Les preuves sont là : la vape aide à arrêter de fumer
Les études Cochrane le confirment : les vapoteurs ont 50 à 70 % plus de chances d’arrêter de fumer que ceux qui utilisent des substituts. Les campagnes de santé publique au Royaume-Uni le répètent chaque année : la vape sauve des vies. Le Public Health England l’estime 95 % moins nocive que la cigarette. Ces données ne sont pas des opinions. Ce sont des faits scientifiques.
En France, des milliers de médecins, de tabacologues et de pharmaciens la recommandent déjà. Elle n’est pas un médicament, mais un outil d’émancipation. Elle redonne le contrôle à l’usager, sans stigmatisation ni contrainte. La vape transforme le fumeur en acteur de sa santé.
Une décision qui va à contre-courant du monde
Partout ailleurs, les gouvernements intègrent la vape dans leurs stratégies de réduction des risques. Le Royaume-Uni distribue des kits gratuits pour aider à arrêter de fumer. La Nouvelle-Zélande a intégré la vape dans son plan ” Smoke-Free 2025 “. Même au Canada, les politiques publiques reconnaissent son utilité.
La France, elle, semble s’obstiner à ignorer la science. Elle taxe, elle restreint, elle diabolise. Et ce faisant, elle fragilise la seule alternative qui marche vraiment. Au lieu d’encourager la transition, elle décourage les fumeurs. Au lieu de protéger, elle punit.
Une bataille de santé publique et de liberté
” Ne pas tuer la vape “, c’est défendre le droit de choisir une vie sans tabac. C’est soutenir les professionnels qui, chaque jour, accompagnent les fumeurs vers la réussite. C’est refuser la confusion entretenue par les géants du tabac, qui veulent assimiler la vape à leurs produits chauffés.
Cette bataille dépasse les intérêts économiques. Elle touche à la liberté, à la santé, à la vérité scientifique. Elle concerne chaque citoyen, chaque famille, chaque élu. Les 75 000 morts du tabac chaque année méritent mieux qu’un débat faussé par la peur et la fiscalité.
Appel à la mobilisation : défendons la vape, défendons la vie
Aujourd’hui, les vapoteurs, les professionnels et les médecins parlent d’une seule voix. Leur message est simple : ne tuez pas la vape. Retirez l’article 23. Écoutez la science. Soutenez ceux qui agissent pour la fin du tabac.
La vape n’est pas une menace. C’est une solution. C’est un outil de liberté, d’espoir et de santé publique. La taxer, c’est condamner des milliers de fumeurs à ne jamais s’en sortir.
Fumeurs, ex-fumeurs, citoyens responsables : le moment est venu de se faire entendre. Signez, partagez, agissez. Parce que la vape, un produit efficace pour sortir du tabac, mérite d’être défendue.
👉 Signez la pétition sur Change.org : Vaper n’est pas fumer. Lettre à nos élus.
